Le Petit Journal - Catalan

Remède de bonne femme

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Notre amie Mathilde nous étonnera toujours. Bien que tout à fait convaincue des bienfaits de la médecine, elle garde néanmoins des tiques d’un autre âge pour les petits maux du quotidien. Ce sont des recettes transmises par sa mère qui les tenaient de sa propre mère et ainsi de suite. Elles ont fait la preuve de leur efficacité depuis des tions et on les retrouve à toutes les époques partout dans le monde. Afrique, Caraïbes, Amérique, Chine, Thaïlande, Inde, Moyen Orient, Europe de l’est, de l’ouest, du sud... Ce sont des préparatio­ns à base d’épices, moyen simple et bon marché de lesdérenfo­rcer fenses immunitair­es de l’organisme.

Et à la place d’honneur il y a l’ail auquel, dans certaines contrées, on attache un sacaractèr­e cré voire magique.

Pour Mathilde cela consiste, avant les miers froids, et pour se protéger des rhumes et autres maux de l’hiver, à prendre une soupe à l’ail comme repas du soir, une fois par semaine. Pour une personne, on passe deux gousses d’ail au four (30 mn) jusqu’à ce qu’elles soient réduites en pommade que l’on met dans une casserole. On y ajoute cuiltrois lerées d’huile d’olive, quatre gousses d’ail frais écrasé, du thym, du piment. On fait revenir. On mouille avec un quart de litre de bouillon de légumes. On mixe (ou pas) et on remet à mijoter à feu doux en ajoutant sel, poivre et cannelle.

On verse sur le jus d’un demi citron dans le bol. On peut rajouter quelques tranches de pain grillé.

Après nous avoir donné sa recette, Mathilde nous apprend que pendant la Deuxième Guerre mondiale les Russes, sur les champs de bataille, faisaient un usage intensif de l’ail qu’on avait nommée la «pénicillin­e russe». On pèle deux oignons et sept gousses d’ail qu’on place avec deux pamplemous­ses et six citrons non pelés et débités en dans unecasquar­tiers serole où l’on rajoute deux litres Aébuld’eau. lition on met du poivre de Cayenne. On filtre et on boit jusqu’à trois verres par jour de cette préparatio­n qui se conserve une semaine au réfrigérat­eur.

Pasteur avait remarqué que tuait lesvil’ail rus.

La science s’intéresse d’ailleurs de plus en plus à ces recettes de bonne nonseufemm­e, lement en les validant et en les

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