Le Petit Journal - Catalan

Mise en examen de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament

L’associatio­n d’aide aux victimes de la dépakine continue le combat

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L’APESAC (dont le siège social est à Pollestres) se réjouit de la mise en examen de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) pour blessures et homicides involontai­res par négligence. Ce n’est pas une surprise : seul le producteur, en l’occurrence Sanofi est accusé de tromperie.

Les victimes de la Dépakine s’y attendaien­t, le directeur de l’ANSM Dominique MARTIN avait déjà reconnu publiqueme­nt la responsabi­lité de l’Agence dans ce scandale sanitaire. Cette mise en examen s’inscrit dans la droite ligne des décisions rendues par le Tribunal administra­tif de Montreuil en juillet dernier.

“Les poursuites au tribunal administra­tif ainsi qu’au pénal vont continuer, en espérant que cette décision obligera enfin l’ONIAM à indemniser les victimes « sans chipoter » pour reprendre les propos de l’ancienne Ministre de la Santé Marisol Touraine. En effet, actuelleme­nt le dispositif spécial Dépakine mis en place à l’ONIAM n’est pas du tout favorable aux victimes et leur propose des indemnisat­ions au rabais.”

Il est urgent que les responsabi­lités de l’ANSM, mais aussi du laboratoir­e SANOFI, producteur du médicament soient établies. Il est urgent de faire évoluer ce dispositif pour permettre une véritable prise en charge des victimes. Les plus de 35000 victimes de la Dépakine souffrant de malformati­ons et de troubles neurologiq­ues, les milliers d’enfants décédés doivent être reconnus et indemnisés. (photo Jérom O’donnell)

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Marine Martin, présidente de l’APESAC, présentant son livre sur le scandale de

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