Souhait de création de 30 lignes transversales
C ‘est à Perpignan en 2016 que fut fondé « Le collectif oui au train de nuit » par les défenseurs de ce moyen de transport après la suppression du Strasbourg Port-Bou reliant l’Allemagne à l’Espagne. A ce jour 200 000 personnes ont signé une pétition en faveur d’un maillage transversal qui comporterait 30 lignes le train de nuit à l’horizon 2030.
Claire Serrurier cofondatrice du collectif met en avant les avantages : gain de temps la nuit les passagers dorment et arrivent tôt le matin à destination, coût pour les passagers 35 € pour une famille de 4 membres dans un compartiment, déplacement beaucoup plus vert 20 à 33 moins d’émission de gaz à effet de serre. Autre avantage, le train de nuit roule sur des voies déjà existantes. Elle rappelle qu’Emmanuel Macron avait annoncé le 14 juillet 2020 le redéveloppement les trains de nuit, des petites lignes car cela permet de faire des économies et de réduire les émission de gaz. Le rapport que l’État prépare sur le sujet dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités et qui devrait être présenté aux parlementaires a commencé à être dévoilé et comporte 4 grands corridors centraux : Bordeaux-Marseille, Dijon-Marseille, Paris-Toulouse et Tour-Lyon via l’Île-de-France. Si elle se réjouit de la pérennisation du Paris-Perpignan-Cerbère-Port Bou qui n’est revenu que grâce à l’aide de la Région à hauteur de 1,4 million€, elle regrette que ça soit sans rythme quotidien, pour l’instant ça ne concerne que les weekends, les jours fériés et les vacances scolaires. Elle ajoute qu’un vrai besoin se manifeste au sein des usagers même au-delà des frontières de l’Hexagone et que trois de nos voisins européens l’Allemagne l’Autriche et la Suède ont adhéré au concept et sont prêts à apporter leur coopération .