Audit sur la sécurité
Nous informions que « Tous les éléments dont nous disposons seront analysés afin d’expliquer cette fuite et un audit de sécurité réalisé par un organisme indépendant est programmé dès la semaine prochaine. » Cet audit de sécurité a bien été réalisé le 6 et 7 février, de même qu’une enquête sur les circonstances exactes expliquant l’évasion des loups, et celle du décès du troisième loup découvert par M Vidal. Dans la suite de ce communiqué, nous indiquons entre guillemets les extraits du rapport d’audit. Il rappelle tout d’abord le cadre de la mission et l’origine de la demande. « Cet audit fait suite à l’échappée de 4 loups (Canis lupus lupus) le 25 janvier et à la morsure d’un soigneur qui tentait de s’y opposer. 2 loups échappés ont été abattus par les forces de l’ordre, un troisième a été retrouvé mort par balle. Le dernier n’a jamais été observé. Les craintes vis-à-vis de la rage ont été dissipées par l’autopsie des animaux morts et l’évolution pour l’instant favorable de la mise sous surveillance mordeur des 2 loups restés dans l’enclos puis placés en quarantaine. La surveillance doit se terminer le 01 mars. Une analyse de sécurité a été demandée par les services de la Préfecture des Pyrénées Orientales afin de déterminer la conduite à tenir pour prévenir ce type d’accident, notamment pour les autres espèces dangereuses du parc. » L’audit s’attache ensuite à étudier le déroulé de l’accident et en analyser les causes.
Il en ressort que : « L’accident est lié à la concomitance de plusieurs facteurs comportementaux, circonstanciels et techniques qui indépendamment des uns des autres n’auraient pas pu permettre l’évasion des animaux. » L’enquête a permis de révéler que l’accident est directement lié à un individu surnommé « Pyscho » et au fait qu’EcoZonia a reçu des informations inexactes ou partielles sur de nombreux points par Riga Zoo.
Il apparaît qu’un individu parmi les 6 loups arrivés était surnommé « Psycho » dans son parc d’origine, l’animal n’avait pas peur des humains et se montrait agressif. Cette information n’a pas été révélée au préalable à la direction. Le père de « Psycho » a été retrouvé louveteau, seul, dans le milieu sauvage puis confié à Riga Zoo. Il a été élevé à la main dans des habitations humaines ce qui fait de lui un animal imprégné, c’est-à-dire qui considère l’homme comme un semblable avec lequel on a le droit de rivaliser. « Tant que ces loups restent avec leurs imprégnateurs, ils se comportent paisiblement. S’ils sont placés dans un autre parc animalier ou autres ces animaux sont susceptibles de manifester des troubles comportementaux ». Il est probable que le père de « Psycho » ait transmis ces traits de caractère liés à son imprégnation à son fils.
Les techniques d’élevage à Riga zoo sont stressantes pour les loups. Les manipulations pour les vaccins, pose de transpondeur et sexage sont assez tardives et brutales, pouvant marquer les animaux qui considèrent alors l’homme comme un élément négatif.
Les loups ne connaissaient pas la clôture électrique. Les animaux ont été transportés dans des conditions que l’on peut largement considérer comme contraires au bienêtre animal. Des signes cliniques (crocs cassés, griffes arrachées) et l’état des caisses de transport (trappe lacérée et gamelle en inox éventrée) témoignent du stress important qu’ont subi les animaux. Ces conditions ne peuvent qu’exacerber un comportement déjà problématique. Les conditions de transport dans lesquelles Riga Zoo a transféré les animaux sont intolérables et feront probablement l’objet d’un dépôt de plainte en pénal auprès des instances internationales. En plus de 15 ans d’expérience, c’est la première fois que le directeur voit de telles pratiques de transport que l’on pensait d’un autre temps
Il apparaît qu’un individu parmi les 6 loups arrivés était surnommé « Psycho » dans son parc d’origine, l’animal n’avait pas peur des humains et se montrait agressif. Cette information n’a pas été révélée au préalable à la direction. Le père de « Psycho » a été retrouvé louveteau, seul, dans le milieu sauvage puis confié à Riga Zoo. Il a été élevé à la main dans des habitations humaines ce qui fait de lui un animal imprégné, c’est-à-dire qui considère l’homme comme un semblable avec lequel on a le droit de rivaliser. « Tant que ces loups restent avec leurs imprégnateurs, ils se comportent paisiblement. S’ils sont placés dans un autre parc animalier ou autres ces animaux sont susceptibles de manifester des troubles comportementaux ». Il est probable que le père de « Psycho » ait transmis ces traits de caractère liés à son imprégnation à son fils.
Les techniques d’élevage à Riga zoo sont stressantes pour les loups. Les manipulations pour les vaccins, pose de transpondeur et sexage sont assez tardives et brutales, pouvant marquer les animaux qui considèrent alors l’homme comme un élément négatif.
Les loups ne connaissaient pas la clôture électrique. Les animaux ont été transportés dans des conditions que l’on peut largement considérer comme contraires au bienêtre animal. Des signes cliniques (crocs cassés, griffes arrachées) et l’état des caisses de transport (trappe lacérée et gamelle en inox éventrée) témoignent du stress important qu’ont subi les animaux. Ces conditions ne peuvent qu’exacerber un comportement déjà problématique. Les conditions de transport dans lesquelles Riga Zoo a transféré les animaux sont intolérables et feront probablement l’objet d’un dépôt de plainte en pénal auprès des instances internationales. En plus de 15 ans d’expérience, c’est la première fois que le directeur voit de telles pratiques de transport que l’on pensait d’un autre temps.
Les autorisations liées à la convention de Washington sur les espèces réglementées appellent des remarques de la part des autorités CITES françaises auprès de leur homologues lettons. De plus la durée de transport de 31h indiquée sur le certificat intracommunautaire n’a pas été respecté et s’est avérée bien supérieure.
« Il apparaît que les dimensionnements du grillage, le diamètre de son fil et sa qualité, ne sont pas en cause dans la mesure où le fil n’a pas rompu ». L’acharnement répété et exceptionnel a permis l’ouverture de la boucle terminale du grillage créant une ouverture. « Psycho » a été le premier loup abattu après des tentatives d’anesthésie car, il présentait un danger grave et imminent.
Le transport et la technique de capture pour la mise en caisse, s’ils sont avérés, ne sont pas appropriés, ne respectent pas la réglementation sur le transport et les obligations d’épargner les animaux de la détresse, de la peur, de l’inconfort, de la douleur, de la faim, de la soif et doit laisser à l’animal la possibilité d’adopter la position debout. La maltraitance serait caractérisée et devrait faire l’objet de poursuites et signalée à l’EAZA. » Bien que l’audit ait indiqué que « Sur le parc la conception de l’enclos réalisé, les matériaux utilisés, se retrouvent régulièrement dans bien des structures zoologiques, sans jamais qu’ils n’aient posés d’insécurités. » il s’est attaché à définir les moyens pour augmenter le niveau de sécurité. Il a été décidé de renforcer l’intégralité des clôtures. Ce dispositif nous permet d’avoir un niveau de sécurité largement supérieur aux standards sollicités. Notre plan de secours, en collaboration avec les autorités, a été également réévalué. Nous espérons que cet accident lié à la concomitance de plusieurs facteurs servira d’exemple afin que nous ne revivions plus jamais une telle situation.
L’audit de sécurité élargi, au-delà de la recherche des causes de l’accident, à l’analyse de l’ensemble de notre projet a notamment émis les conclusions finales suivantes : « on note le choix de matériel de qualité et approprié pour les clôtures et structures fermées. Des enclos de taille (hauteur et surface) appropriés pour le bien-être des animaux. Des enclos présentant des caches et des moyens d’exprimer les comportements essentiels »