Manifestation et soutiens divers
A l’occasion de la journée internationale de la lutte pour les droits des femmes, ce 8 mars, le préfet des Pyrénées Orientales, Etienne Stoskopf, s’est rendu au centre hospitalier de Perpignan afin de rencontrer des travailleuses du secteur de la santé. L’objet de la visite était de rencontrer ces femmes qui sont engagées dans la lutte contre le covid depuis un an, les écouter et les remercier pour leur travail. Il est important de rappeler que 75 % du personnel hospitalier sont des femmes, ce sont donc elles qui gèrent cette crise en grande majorité. Ce sont elles également qui en subissent le plus les conséquences négatives, telle que l’augmentation des violences conjugales ou encore l’augmentation de la charge mentale liée aux tâches domestiques et à l’éducation des enfants.
Les discussions échangées entre les représentantes du secteur de la santé et le préfet ont beaucoup tourné autour de ces inégalités et autour du fait que la crise du covid a été très difficile à gérer, notamment au début où elles travaillaient 7 jours sur 7, sans répit, à cause du manque de personnel dans les hôpitaux. Elles en ont profité pour souligner le fait que le travail essentiel des infirmières est très pénible mais pour autant n’est pas du tout valorisé par l’Etat. Puis une soignante a raconté qu’elle a dû faire des kilomètres pour aller aider dans les EHPAD de tout le département qui manquaient de personnel. Heureusement, « La force de la femme, c’est l’adaptabilité » selon l’une d’entre elle et malgré les conditions très difficile, elles sont restées.
Enfin, le sujet du harcèlement sexiste au travail a également été évoqué par une autre femme présente, selon qui, ce phénomène serait bien présent à l’hôpital, comme partout. Tout comme les inégalités de traitement entre femmes et hommes qui persistent malgré tout.