Le bio au coeur de la reconquête des friches
Agriculture
Le jeudi 25 mars, avant la remise officielle du label « Territoire bio engagé » à la commune, Patrick Marcotte conseiller municipal délégué à l’écologie a conduit une délégation pour une visite d’un îlot de parcelles bio. Parmi elle se trouvaient des représentants d’Interbio Occitanie dont son président Emmanuel Eichner, Nathalie Colin représentant les services de l’État chargés de la mission bio et signes officiels de qualité à la DRAAF Occitanie, Arielle Bourgeon chargée de promotion Interbio Occitanie plus d’autres collègues venus de Montpellier. Ils ont été reçus par Denis Pla qui exploite 30 hectares d’arbres fruitiers et de cultures maraîchères dont des artichauts. Il leur a expliqué qu’il ne s’est pas converti au bio, c’est le bio qui l’a converti. Il a entamé la conversion de son domaine en 2010, deux ans après son installation alors qu’il cultivait avec un associé 15 hectares d’abricotiers et de salades en conventionnel. Suite à un problème sur ce légume, il a décidé de se diversifier en plantant des figuiers bio pour la rémunération, puis a embrayé sur la culture maraîchère bio en convertissant les parcelles petit à petit. Patrick Marcotte a ajouté : « Saint-Hippolyte a actuellement 400 hectares de surfaces cultivées et autant de friches. Nous avons été les premiers à demander le label car il peut nous permettre d’attirer de nouveaux agriculteurs bio pour reconquérir les friches ». Comme elles n’ont pas été exploitées depuis plus 3 ans ceux qui s’installeront n’auront pas besoin de passer par une période de conversion pour obtenir la certification ». Ce qui n’a pas été le cas de Denis Pla car il était sur des terres déjà cultivées : « Pendant 3 ans j’ai cultivé en bio, mais je n’ai pas encaissé l’aide de 900€ à l’hectare ».