Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
La location de « 5 à 7 » reste l’apanage des grandes villes
Hôtellerie • Traditionnellement, les chambres d’hôtels à la journée se nichaient dans de petits hôtels, parfois sordides. Désormais les établissements plus huppés, vides à 70 % en journée, s’ouvrent de plus en plus aux voyageurs en transit, aux hommes d’a
Une chambre pour une, deux ou trois heures, dans un créneau horaire de 12 h à 18 h. Cette demande existe depuis la nuit des temps mais qui sont les clients de ces plages horaires diurnes ? « La clientèle se répartit entre les voyageurs en transit, à 30 %, les réunions d’hommes d’affaires, à 30 %, et enfin les familles et les couples, à hauteur de 40 %.
Clientèle surtout composée de couples illégitimes
Alors que les sites visent aussi les couples réguliers, ces créneaux horaires attirent clairement une majorité de couples, illégitimes en très grande partie. Cet usage est aussi vieux que l’hôtellerie.
Quant aux tarifs, ils sont de 35 % et jusqu’à 75 % inférieurs à ceux de la nuitée. Par exemple, une chambre double qui se vend normalement 220 euros la nuit va partir à 90 euros pour la journée, entre 12 h et 15 h.
Ce type de location est aussi un complément de revenus pour les hôteliers, dans un contexte de baisse de fréquentation touristique après les attentats de 2015 et 2016 en France.
Il faut être honnête, ça reste à la marge et les établissements qui répondent le mieux à cette offre sont situés près des gares ou des bureaux, plutôt dans les grandes villes.
Cette offre concerne majoritairement les hôtels trois ou quatre étoiles, beaucoup moins les établissements très haut de gamme. Une raison simple à celà : les palaces abritent souvent des restaurants de renom, des rendezvous d’affaires, qui occasionnent beaucoup de passage.
Les personnes ne veulent peut-être pas être vues en train de monter à l’étage des chambres en pleine journée.