Les aides sociales absorbent la moitié du budget

Le budget 2017 est le 4ème budget consécutif qui connaît une baisse significative des dotations

Christian Astruc, Président du Conseil Départemental, a présenté un budget qui se veut dans la continuité des orientations budgétaires présentées le 15 mars dernier avec «une contraction des recettes» et «des dépenses maîtrisées» comme le recours à l'acquisition plutôt qu'à la location.

Dans les grandes lignes, les recettes sont quasi-égale à celle de 2016 et s’évaluent à 306M€.

Christian Astruc rappela la baisse des dotations à laquelle ils doivent faire face : «Elles ont baissé de près de 13 millions d’euros en 4 exercices. On peut donc parler de réductions conséquentes de dotations et il ne peut d'ailleurs y avoir d'autres conséquences quand on sait qu'au niveau national, les départements ont contribué à hauteur de 3, 92 milliards d'€ au redressement des finances publiques, soit 60 € par habitant en moyenne».

Les dépenses de fonctionnement sont en progression de 1, 37 % par rapport à 2016 et s’établissent à 273M€ dont 64,3M€ pour le personnel (+1,75%), une augmentation largement dûe à l'enveloppe des assistants familiaux qui progresse de + 5, 24 % en raison de la progression du nombre d'enfants accueillis.

Le principal poste de dépenses reste les dépenses d'aide sociale qui absorbent 52 % du budget de fonctionnement.

Les dotations aux collèges pour 4, 54 M€ sont en augmentation de 4, 1 %, la participation au SDIS (pompiers) est en hausse d'un peu plus de 2 % (7, 7 M€). Mais à eux deux, ils restent en-dessous des 13 M€ que coutera l’emprunt 2016.

Ce niveau annuel d'emprunt est important mais

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«désormais incontournable pour assurer un niveau d'investissement minimum de l'ordre de 35 à 45 M€/annuel» dont 25 à 30 M€/an d'investissements « récurrents » pour le maintien du patrimoine et le soutien aux communes et groupement de communes.

Dans ce contexte financier, la majorité départementale a du faire des choix «Alors, oui, peut-être manque t-il des investissements très visibles, sans doute très coûteux aussi. En revanche, les projets utiles au territoire et aux Tarn et Garonnais sont bien là. »

A ce sujet, M. Astruc lancera un petite pique à son prédecesseur : «D'ailleurs à ce propos, je ne sais pas si quelqu'un a pu trouver le fameux “projet peps” du précédent mandat. Pour ma part non…»

Au final, les dépenses d'investissement s'élèvent ainsi à un total de 88M€.

«Nous sommes entrés dans une période où les marges de manoeuvre se dégradent, où les recettes stagnent quand elles ne baissent pas et où le maintien d'une politique d'investissement ne peut résulter que d'une maîtrise totale des dépenses de...