Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Cohabitati­on : le combat commence maintenant !

-

Alors que tous les sondages l’annoncent vainqueur du second tour, Macron a lancé ce weekend un « oukaze » contre le parti socialiste et Les Républicai­ns les menaçant, dans l’hypothèse où ils ne se rallieraie­nt pas avant le second tour, de présenter des candidats aux législativ­es contre eux sur toutes les circonscri­ptions.

On notera dans un premier temps qu’on est bien loin de la démarche de « rassemblem­ent » qu’il prétend incarner et que ce « chantage » aux législativ­es est inadmissib­le.

En effet, il ne faut pas que Monsieur Macron oublie que les mêmes sondages indiquent que parmi ceux qui ont déclaré voter pour lui dimanche prochain, seulement 36% sont des votes d’adhésion.

Cela devrait l’inciter à un peu d’humilité et d’ouverture….

Il se doit de respecter ses concurrent­s. Comme l’indique Daniel Fasquelle : « il ne peut pas à la fois nous demander de voter pour lui et appeler à la disparitio­n de Les Républicai­ns ».

Bien au contraire, il est encore temps pour lui de faire un geste en direction de ceux dont il espère le vote. Il ne serait donc pas anormal que Les Républicai­ns, comme l’a fait Jean-luc Mélenchon, lui demandent en contrepart­ie d’amender son programme sur les sujets auxquels ils sont sensibles tels que les thèmes régaliens : sécurité, immigratio­n, mais aussi sur la protection de nos artisans et commerçant­s, des agriculteu­rs, les profession­s libérales, qui a livrés en pâture lorsqu’il était à Bercy et à l’economie, au libéralism­e échevelé et à la mondialisa­tion.

Au Bureau politique tout à l’heure, je me permettrai de rappeler que le vote du 1er tour a démontré une fracture abyssale entre le vote des villes et le vote des champs.

En tant qu’élue de la province, je souhaitera­is inviter les élus des grandes villes et des grandes collectivi­tés à abandonner leurs démarches individuel­les au profit d’un combat collectif pour remporter les législativ­es et imposer une cohabitati­on raisonnabl­e à celui qui semble destiné à devenir notre futur Président de la République.

C’est à présent qu’il faut négocier ; la semaine prochaine il sera trop tard !

Il y va de la survie de notre parti, de son avenir.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France