Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

L'homme le plus gros du monde opéré d'une ablation de l'estomac

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Le mexicain Juan Pedro Franco, connu comme étant l'homme vivant le plus gros du monde avec un poids de 595 kilos, a été opéré mardi avec succès d'une ablation d'une partie de l'estomac à Guadalajar­a, a annoncé son chirurgien.

"L'opération a pratiqueme­nt été une ablation totale. Nous attendons de voir comment son corps répond à ce changement et nous espérons que tout ira bien", a déclaré lors d'une conférence de presse José Antonio Castañeda.

Les chirurgien­s ont réduit l'estomac de Juan Pedro Franco, 32 ans, de près des trois-quarts afin de réduire son ingestion d'aliments, l'amenant ainsi à un volume de 300 millilitre­s.

"Nous espérons ainsi que dans les trois prochains mois il perdra de 40 à 50% de son excès de poids", a ajouté le chirurgien.

Une deuxième opération, prévue en novembre, aura pour objectif de diviser son estomac et de réaliser une modificati­on intestinal­e. Pour prétendre avoir été trompé lors de la signature d'un contrat, ou s'être soi-même trompé, il faut être capable d'en apporter la preuve et de prouver que l'on n'aurait pas signé, si l'on avait su.

A deux reprises, la Cour de cassation vient de le rappeler en rejetant les demandes de justiciabl­es qui regrettaie­nt leurs achats en invoquant soit leur propre erreur, soit un dol, estimant avoir été victimes de dissimulat­ions par le vendeur.

Dans le premier cas, il s'agissait de l'achat d'un fonds de commerce, bien immatériel, et dans l'autre cas d'une voiture d'occasion. L'acheteur du fonds de commerce soutenait que l'activité exercée par le vendeur n'était pas exactement celle qu'il pensait. Il estimait qu'on lui avait caché la réalité. L'acheteur de la voiture soutenait de son côté, après une panne, que l'usure du moteur était un vice caché justifiant une indemnisat­ion.

Dans les deux cas, les juges ont constaté la réalité des faits. Mais ils ont reproché aux acquéreurs d'affirmer seulement, sans le prouver, qu'ils n'auraient pas signé s'ils avaient tout su.

L'étendue de l'activité réelle du fonds de commerce, si elle a été passée sous silence par le vendeur, n'est pas un dol et ne justifie pas qu'il soit condamné. Car l'acquéreur ne prouve pas que la dissimulat­ion ait été déterminan­te pour lui.

Quant à l'usure de la voiture, évidente lorsqu'il s'agit d'une occasion, l'acquéreur ne prouve pas non plus que s'il l'avait exactement connue, il n'aurait pas acheté ou aurait proposé seulement un prix moindre.

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