Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Thierry Deville : « Je veux vous dire, ce que personne n’ose vous dire »

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Le tour de la circonscri­ption continue pour Thierry Deville, candidat de la droite et du centre aux élections législativ­es de la 1ère circonscri­ption du Tarn-etgaronne.

Après avoir fait étape à Caussade et Sapiac, le candidat des Républicai­ns, de L’UDI, du Nouveau Centre et du CPNT (Chasse, Pêche, Nature et Tradition) a quitté les terrains de rugby pour se rendre à Falguières. Ici, Thierry Deville nous reçoit chez lui, dans ce quartier qui l’a vu grandir. Mais qu’on ne s’y trompe pas, le candidat n’est pas venu, là, pour nous parler de ses souvenirs d’enfance ou de ses émois d’adolescent, non le candidat est venu, à Falguières, pour nous parler de la fracture sociale.

Pour Thierry Deville c’est un réel enjeu de société, qui n’est pas la résultante d’un clivage politique entre la droite et la gauche, mais un constat qui oppose des gens responsabl­es et irresponsa­bles. Pour lui, cette fracture, c’est avant tout celle de cette France qui se lève tôt pour travailler et qui n’arrive plus à joindre les deux bouts à la fin du mois. C’est celle de cette France qui a travaillé, dur, toute sa vie et qui à la retraite tente de survivre. C’est celle de cette France qui meurt à petit feu et qui est aujourd’hui tentée par un vote des extrêmes.

« Notre société est en train de se fracturer »

Pour le candidat de la droite et du centre il est temps de parler à cette France silencieus­e qui représente la véritable colonne vertébrale de notre pays, avec les valeurs qui y sont attachées. « Ici, je veux vous dire, ce que personne ose vous dire, ce que personne ne veut entendre mais qui est pourtant une réalité. Notre société est en train de se fracturer ».

Pour tous, c’est les valeurs de la société qui ont changé. Une dame nous raconte : « Aujourd’hui les gens préfèrent rester chez eux, plutôt que d’aller travailler. Le travail ça ne paie plus, nous sommes assommés par les impôts et quand nous arrivons enfin à la retraite, nos pensions sont tellement dérisoires que nous ne pouvons même pas nous soigner correcteme­nt, alors que les étrangers, eux, ont droit à L’AME. Pour nous en France il y a deux poids et deux mesures. Il y a celle de cette France, qui comme nous, lutte pour vivre et il y a cette France, qui vit sur notre dos, qui nous défie et qui se moque de nous parce que tout un système les protèges ».

« Il faut changer la conception de notre société »

Pour Thierry Deville tout cela est inacceptab­le. «Il faut changer la conception de notre société. Aujourd’hui nous constatons que nos classes moyennes sont en train de disparaitr­e car nous les asphyxions d’impôts pour entretenir un système que l’on ne peut plus assumer». Pour le candidat aux élections législativ­es, c’est une véritable alternativ­e qu’il faut proposer. « Nous voulons bâtir un projet autour du triptyque emploi, sécurité, autorité de l’etat ».

En effet pour le candidat de la droite et du centre, c’est une toute autre vision de la France qu’il faut présenter aux Tarn-et-garonnais. « Je pense qu’il faut redonner ces lettres de noblesse au travail, pour que celui-ci soit récompensé. Il faut imposer un véritable plan pour la ruralité où 1€ sera investi à la ville et 1€ dans nos campagnes. Il faut baisser l’impôt sur le revenu et L’ISF. Il nous faut aussi revoir nos conditions d’attributio­n d’aide en faveur des étrangers car nous ne sommes plus capables de répondre à notre propre précarité. Et enfin il faut imposer une justice plus forte ».

Pour lui, c’est cette France qui le motive et c’est pour cela qui se bat. « Je veux être un député qui défend autant la ruralité que les classes moyennes et les entreprene­urs. Pour ce départemen­t je serai un député du Tarnet-garonne à Paris et non pas un député de Paris dans le Tarn-et-garonne ».

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Réunion publique de Falguières.
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Thierry Deville : « Je veux vous dire, ce que personne n’ose vous dire ».
 ??  ?? Thierry Deville, candidat de la droite et du centre aux élections législativ­es de la 1ère circonscri­ption du Tarn-et-garonne, Guy Rouziès, suppléant de Thierry Deville, Jean-françois Garrigues, élu à la ville de Montauban et Brigitte Barèges, maire de Montauban.
Thierry Deville, candidat de la droite et du centre aux élections législativ­es de la 1ère circonscri­ption du Tarn-et-garonne, Guy Rouziès, suppléant de Thierry Deville, Jean-françois Garrigues, élu à la ville de Montauban et Brigitte Barèges, maire de Montauban.

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