Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Mathieu Albugues: « Je peux gagner! »

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Il faut une politique de grands travaux Si je suis élu, je défendrai toujours l’irrigation Je veux faire de la lutte contre le chômage ma priorité

Élu en 2015 comme conseiller départemen­tal sur le canton Pays de Serres Sud Quercy, Mathieu Albugues avait alors fait la surprise. Officielle­ment investi par les partis Les Républicai­ns, L’UDI et CPNT en janvier, il est maintenant candidat aux élections législativ­es 2017 sur la 2ème circonscri­ption du Tarn et Garonne avec Maïté Garrigues. Nous sommes allés à sa rencontre afin de mieux connaître le candidat et surtout les valeurs qu’il entend défendre.

Né en 1989 à Montauban, Mathieu Albugues a grandi à Montaigu-de-quercy et y réside actuelleme­nt. Fils d’agriculteu­r, il se défini comme un homme attaché aux repères que représente­nt la famille et le monde agricole, “un métier difficile que je côtoie au quotidien” nous a-t-il

confié.

Diplômé du secteur agricole et de gestion, il s’est lancé depuis un an dans le défi de l’entreprene­uriat en reprenant une TPE artisanale implantée à Moissac, “une activité qui me permet de connaître les joies et difficulté­s du monde de l’entreprise”.

Une nouvelle dynamique

Mais c’est aussi au profit de son engagement politique qu’il veut mettre cette connaissan­ce de l’entreprise. Alors qu’il “souhaite apporter un nouveau souffle dans le paysage politique local et national”, Mathieu Albugues se veut “ancré dans les réalités du terrain”.

Le rôle du député est d’apporter son expérience du terrain dans les réflexions communes de l’assemblée Nationale. Sur quelles problémati­ques locales comptez-vous travailler?

Je veux faire de la lutte contre le chômage dans le Tarn et Garonne ma première priorité, en mettant tous les acteurs autour de la table et en votant les réformes économique­s au Parlement. Nous devons redonner à tous la possibilit­é de rentrer dans le monde du travail. Le manque de liberté pour nos entreprise­s locales est un frein à l’emploi. Je soutiens l’idée qu’une réforme du code du travail est nécessaire afin de donner plus de flexibilit­é aux entreprise­s. Il faudra bien sûr baisser les charges sociales.

Nous devons aussi stimuler le retour à l’emploi en aidant les chômeurs de longue durée à revenir dans la vie active. Je soutiens notamment l’idée de développer un retour à l’activité via une forme de passerelle qui pourrait être perçu comme un contrepart­i à la solidarité. Une personne en recherche d’emploi et percevant le RSA devrait alors effectuer un minimum d’heures de service civique ou associatif et utilisé cette expérience pour un retour vers un emploi.

L’agricultur­e demeure un des principaux secteurs d’activité dans le Tarn et Garonne. Que proposezvo­us dans ce domaine?

Fils d’agriculteu­r, c’est un secteur auquel je suis particuliè­rement attaché. C’est un métier difficile, en raison du nombre de normes et des investisse­ments souvent très lourds. Nous avons déjà suffisamme­nt de normes Européenne­s à respecter, il serait donc logique de supprimer les normes Françaises qui sont une forme de concurrenc­e déloyale pour nos agriculteu­rs.

Je veux que les agriculteu­rs puissent vivre de leur travail en ayant des prix rémunérate­urs. Si je suis élu, je défendrai toujours l’irrigation.

Certains problèmes peuvent en effet se régler au niveau national, mais d’autres requièrent une approche plus locale, notamment les déséquilib­res entre zones urbaines et rurales. Quelles sont vos priorités à ce niveau là?

Je souhaite oeuvrer pour le développem­ent des territoire­s ruraux. Dans ce sens je pense que c’est une erreur de diminuer les dotations de l’etat alors que les communes ont de plus en plus de défis à relever, notamment en matière de sécurité ou d’incivilité. Je suis pour le développem­ent des polices municipale­s et leur armement systématiq­ue. L’installati­on de caméras de vidéoprote­ction est aussi une nécessité. Il existe encore malheureus­ement un déséquilib­re des effectifs et des moyens entre les zones rurales et urbaines.

Je défends aussi la présence de services de santé de proximité, c’est pourquoi je considère la présence de l’hôpital de Moissac comme vitale. Je soutiendra­i la constructi­on de maison de santé.

Enfin je serai à l’initiative pour une politique de grands travaux sur notre circonscri­ption. Je pense à la constructi­on de la sortie d’autoroute de Montech ou bien à la constructi­on de la gare LGV à Bressols. Vous le voyais si je suis élu, je serai toujours constructi­f, à Paris comme dans notre départemen­t.

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Mathieu Albugues, conseiller départemen­tal, et sa suppléante Maïté Garrigues, adjointe à la mairie de Moissac.

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