Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Thierry Deville : « Les Français ont assez payé »

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Dans le cadre de la campagne des législativ­es de la première circonscri­ption, Thierry Deville, candidat des Républicai­ns, de L’UDI, du Nouveau Centre et du CPNT (Chasse, Pêche, Nature et Tradition), s’est rendu dans la commune de l’honor-de-cos.

Ici, le candidat de la droite et du centre est venu nous parler de son fameux triptyque emploi, sécurité, autorité de l’etat, mais aussi d’un sujet qui nous concerne à tous : la fiscalité.

Alors que les pays de la zone euro, baissent leur pression fiscale sur leurs administré­s, c’est l’effet inverse qui s’est produit en France. En effet depuis cinq ans, les Français, les classes moyennes et les entreprise­s sont étouffés, broyés par cette hausse des prélèvemen­ts obligatoir­es.

«Ils ont supprimé la seule chose qui nous permettaie­nt de mieux vivre »

Voulue et imposée par François Hollande et son dauphin de ministre de l’économie, Emmanuel Macron, cette augmentati­on des impôts et la fin des heures supplément­aires ont fini d’achever les français. « Regarder ce qu’ils ont fait de nous », s’exclame Thierry Deville, « ils ont supprimé la seule chose qui nous permettaie­nt de mieux vivre, les heures supplément­aires. Aujourd’hui grâce à eux, nous n’avons plus de problème de fin de mois, non, maintenant, nous avons des problèmes de fin et début de mois».

« Les classes moyennes, ont été, une nouvelle fois, les victimes de la frénésie socialiste »

Effectivem­ent pour le candidat de la droite et du centre, cette suppressio­n des heures supplément­aires a privée 9,8 millions de salariés modestes de 500€/an, de pouvoir d’achat supplément­aire. Cette suppressio­n qui a été mise en place dans l’expectativ­e de créer des emplois supplément­aires, s’est soldée par un échec cuisant avec plus de 1,2 million de chômeurs supplément­aires depuis 2012.

Pour Thierry Deville, ce choix de remplacer les heures supplément­aires est une hérésie sans nom. « Alors que nous avions une mesure qui nous coûtait 20 milliards et qui bénéficiai­t au plus grand nombre, le gouverneme­nt a fait le choix de la remplacer par le Crédit Impôt pour la Compétitiv­ité et l’emploi (CICE), qui lui, nous coûte 40 milliards mais qui ne bénéficie à personne tant sa mécanique est complexe. Résultat des courses, les classes moyennes ont été, une nouvelle fois, les victimes de la frénésie socialiste, tout comme les collectivi­tés locales qui ont été mises au pain sec pour financer les 20 milliards supplément­aires du CICE ».

Mais pour le candidat aux législativ­es, cette pression fiscale n’est pas prête de s’estomper. « Aujourd’hui que nous promet Emmanuel Macron, une suppressio­n de la taxe à l’habitation pour 80% des ménages, mais vous a-til dit, qu’il allait augmenter de 1.7 la CSG ? » Pour le candidat de la majorité pour la France, cette augmentati­on de la CSG est encore une mauvaise nouvelle pour les classes moyennes qui vont, une nouvelle fois, voir leur fiche de paye baisser, ainsi que leur pouvoir d’achat. « C’est très simple, pour une personne qui gagne 1500€ par mois, cela représente­ra une baisse de pouvoir d’achat de 300€ par an ».

«Nous voulons donner un second souffle aux français»

Pour Thierry Deville, il faut arrêter les effets dévastateu­rs de la politique de François Hollande et de son hérité, Emmanuelle Macron. « Pour moi, les français ont assez payé. Sur cinq ans, la fiscalité et les charges des entreprise­s ont augmenté de 35 milliards, les classes moyennes ont payé 15 milliards d’impôts supplément­aires, la TVA Thierry Deville : « Les Français ont assez payé » a augmenté, le plafond du quotient familial a été abaissé et a entrainé un manque à gagner de 2 milliards d’€ pour les familles et à cela il faudrait ajouter, aujourd’hui, une hausse de la CSG qui nous coûterait 20 milliards ». Pour le candidat, trop, c’est trop. « Nous ne voulons plus d’une fiscalité confiscato­ire, au contraire, nous voulons donner un second souffle aux français et leur redonner leur liberté et leur pouvoir d’achat ».

Pour cela candidat des Républicai­ns, de L’UDI, du Nouveau Centre et du CPNT (Chasse, Pêche, Nature et Tradition), propose de diminuer de 10% l’impôt sur le revenu, mais aussi de remettre en place les heures supplément­aires afin que le travail soit de nouveau récompensé. Le candidat propose, également, de relever le plafond du quotient familial à son niveau de 2012 et de réinstaure­r l’université des allocation­s familiales. Pour lui, il n’est pas question d’augmenter la TVA ou encore la CSG, comme le souhaite notre nouveau président de la république.

Pour Thierry Deville, il faut respecter, comprendre, entendre et accompagne­r tous ces agriculteu­rs, entreprene­urs, salariés, tous ces gens qui souffrent et qui ne demandent que des solutions simples et efficaces. « Pour eux, je porte un programme pour une France qui rassemble et protège. Car je sais que quand on avance, contre, on avance pas longtemps, alors que quand on avance, pour, on déplace des montagnes et c’est ce que je souhaite pour les Tarn-etgaronnai­s». LES PROCHAINES REUNIONS PUBLIQUES Mardi 6 juin : Caylus (Salle des Associatio­ns – 15 avenue du Père Huc) à 19h30.

Jeudi 8 juin : Montauban (Villebourb­on - Maison des Associatio­ns – 65 avenue Marceau Hamecher) à 20h.

Lundi 12 juin : Saintetien­ne-de-tulmont (Mairie) à 20h.

Mardi 13 juin : Montalzat (Salle des fêtes – Parc communal Bessey de Boissy) à 19h.

Mercredi 14 juin : Reynies (salle des fêtes – place du Souvenir) à 19h.

Jeudi 15 juin : Montauban (Le Fau – Salle Gérard Bouton – 4951 route du Fau) à 19h.

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Réunion publique de l’honor-de-cos.
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Michel Lamolinair­ie, maire de l’honor de Cos et Thierry Deville.
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