Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Chine: le houblon piège le larron
Des délinquants en cavale rêvaient de blonde bien fraîche lors d'une fête de la bière en Chine: ils ont été cueillis à froid par la police, qui les a repérés grâce à un dispositif de reconnaissance faciale.
Au total, 25 individus ont été arrêtés avant même d'avoir pu poser la main sur leurs chopes lors de l'événement annuel organisé à Qingdao (est), la ville où est brassée la "Tsingtao", la bière la plus connue de Chine.
Parmi les personnes arrêtées figure un fugitif recherché par la police depuis 10 ans, qui ne doit ainsi sa perte qu'à son irrésistible penchant pour la célèbre "lager" locale.
Un total de 18 caméras avaient été installées aux quatre entrées du site et étaient capables d'identifier un suspect en moins d'une seconde, a indiqué cette semaine la police de Qingdao.
Des dizaines d'autres personnes ayant un casier judiciaire ou un passé de toxicomanes se sont ainsi vues refuser l'entrée de la fête, qui a accueilli plus d'un million de personnes sur plus de trois semaines.
Selon les autorités de la ville, ce système de reconnaissance faciale, fiable à 98,1%, déclenche une alarme dès que le visage d'un suspect est trouvé dans le fichier de la police.
Afin d'éviter toute erreur, six policiers étaient postés à chaque entrée pour confirmer les concordances signalées par la machine.
Les buveurs de bière délinquants ne sont que les dernières cibles en date de la reconnaissance faciale en Chine.
Quatre villes ont installé des systèmes pour repérer et humilier les passants traversant hors des passages piétons, le dispositif affichant ensuite la photo des contrevenants sur un écran géant. Il existe des cas où des propriétaires indivis peuvent être obligés de demeurer dans l'indivision, contrairement à la formule connue du code civil selon laquelle "nul ne peut être contraint à demeurer dans l'indivision".
Cette indivision obligatoire, qui porte souvent sur des cours d'immeubles, peut de plus être perpétuelle, ce qui est admis par la Cour de cassation.
Tel est le cas lorsque l'indivision porte sur des biens dont le partage est impossible parce que l'usage commun est nécessaire pour la jouissance des immeubles voisins.
La Cour de cassation était d'ailleurs saisie par un propriétaire indivis qui réclamait le partage d'une cour commune afin de mettre un terme à des disputes relatives à son utilisation par les uns et les autres, pour y garer leur voiture ou étendre leur linge.
Les juges ont rejeté cette demande de partage en observant que la division de la cour rendrait certains immeubles inutilisables, inaccessibles pour leurs propriétaires, puisqu'ils se trouveraient enclavés.
S'agissant d'un accessoire indispensable aux propriétés voisines, cet espace indivis doit le demeurer, ont-ils conclu. Il s'agit d'une indivision forcée et perpétuelle pour un bien qui ne peut pas faire l'objet d'un partage. Cependant, certaines décisions de cours d'appel ont jugé qu'il pouvait y avoir partage si tous les propriétaires indivis le demandaient unanimement.
(Cass. Civ 1, 1.6.2017, Y 16-19.267).