Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Les éléphants se font noctambule­s pour échapper aux braconnier­s

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Les éléphants d'afrique, animaux diurnes, ont appris à se déplacer et à se nourrir la nuit, pour mieux se cacher le jour et échapper ainsi à l'attention des braconnier­s dans les zones où ceux-ci sévissent particuliè­rement, révèle une étude.

L'équipe menée par le chercheur Festus Ihwagi, membre de Save The Elephants et doctorant à l'université de Twente, s'est appuyée sur des données recueillie­s sur des éléphants équipés de colliers GPS entre 2002 et 2012 dans le Nord du Kenya, 28 femelles et 32 mâles.

Normalemen­t les éléphants se reposent la nuit et sont plus actifs le jour. Mais là, les chercheurs ont constaté que "les éléphants bougeaient plus la nuit que le jour lorsque le niveau de braconnage était élevé", comme en 2010-2012, souligne l'étude.

"Cette étude montre la capacité de l'éléphant, le plus grand mammifère terrestre, à adapter son comporteme­nt pour sa sécurité", souligne le fondateur de Save The Elephants Ian Douglas-hamilton, co-auteur de l'étude.

Environ 30.000 éléphants sont tués chaque année en Afrique pour alimenter le trafic mondial d'ivoire, à destinatio­n principale­ment de la Chine et de l'asie du Sud-est. Les parents ne sont pas toujours administra­teurs des biens de leurs enfants mineurs.

S'ils le sont en principe, à la condition d'avoir l'autorité parentale, ils peuvent en être écartés pour les biens qui ont été donnés ou légués à leur enfant, juge la Cour de cassation.

Ce principe est posé par l'article 384 du code civil, rappelle la Cour.

Un père veuf, qui estimait devoir être l'administra­teur des biens laissés par leur mère à ses enfants, a été débouté par les juges. Le testament qui lui retirait expresséme­nt cette mission n'est pas critiquabl­e, ont-ils conclu.

La mère, dans ses dernières volontés, avait parfaiteme­nt le droit, comme elle l'a fait, de préciser que les biens laissés à son fils devraient être administré­s par une tante et non par le père, juge la Cour de cassation.

Cette interventi­on d'un tiers dans la famille, pour la gestion courante des biens de l'enfant, ne porte pas atteinte au droit à une vie familiale normale ni à l'intérêt de l'enfant, principes à valeur constituti­onnelle, estiment les magistrats.

Ils ajoutent que l'intérêt de l'enfant est protégé par le juge des tutelles qui pourra remplacer l'administra­teur par un autre en cas de défaillanc­e de celui-ci.

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