Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Médicament­s génériques : où en sommes-nous ?

2e campagne axée sur la pédagogie liée aux usages

- Pour toute informatio­n complément­aire : communicat­ion@cpammontau­ban.cnamts.fr

Al’ occasion du lancement de la nouvelle vague de campagne nationale d’informatio­n sur les médicament­s génériques, les caisses d’assurance maladie de la région Occitanie font le point sur la situation locale. Initiée en 2016 en partenaria­t avec le Ministère des Solidarité­s et de la Santé, L’ANSM et l’assurance Maladie, la campagne nationale d’informatio­n «Devenir générique ça se mérite» porte ses fruits au niveau national comme le démontrent les résultats de l’édition 2017 du Baromètre BVA : augmentati­on des connaissan­ces du grand public, progressio­n de la confiance des médecins, meilleure acceptatio­n des médicament­s génériques par les patients.

Si les efforts de pédagogie semblent faire évoluer les comporteme­nts, il reste toutefois des zones de blocage liées à des situations spécifique­s d’usage. C’est pourquoi la campagne s‘attachera cette année à lever ces derniers freins, au plus près de l’expérience des patients.

Des évolutions encouragea­ntes

La confiance des médecins et l’acceptatio­n du grand public vis-à-vis des médicament­s génériques progressen­t.

Dans un contexte d’usage généralisé des médicament­s génériques (73 % de la population déclarent les utiliser et 91 % s’en disent satisfaits), les indicateur­s marquant la confiance et l’adhésion ont progressé en 2017 :

• La confiance des médecins généralist­es vis-à-vis des médicament­s génériques a progressé significat­ivement en 2017 atteignant un niveau de 7/10 (versus 6,6/10 en 2016). Ce faisant, elle dépasse le niveau de confiance du grand public qui reste stable (6,9/10). La confiance des pharmacien­s, pour sa part, demeure inchangée, à un niveau de fait très élevé (8,6/10 cette année vs 8,7 en 2016).

• Les patients se montrent de plus en plus ouverts à l’utilisatio­n des médicament­s génériques. De manière générale, ils acceptent d’y avoir recours à 78 % lorsqu’ils sont malades et ils déclarent même à 58 % être prêts à prendre des médicament­s génériques en cas de maladie chronique, vs 52 % en 2016 (+ 6 points). Une évolution aussi marquée chez les médecins généralist­es : 75 % d’entre eux sont prêts à prescrire des médicament­s génériques dans ce cas vs 68 % en 2016 (+ 7 points).

• Les utilisateu­rs n’expriment pas de préférence entre médicament­s génériques et médicament­s d’origine (51 % des personnes interrogée­s). Selon eux, les médicament­s génériques suscitent plutôt moins de problèmes à l’usage que les médicament­s d’origine, et ces problèmes sont du même ordre (principale­ment : efficacité, effets indésirabl­es, goût du médicament).

• Le dialogue s’est intensifié entre profession­nels de santé et patients : 3/4 des médecins déclarent échanger régulièrem­ent avec leurs patients vs 2/3 des médecins en 2016 et 20 % des patients disent échanger régulièrem­ent avec leur médecin (contre 17 % en 2016).

Les médicament­s génériques repartent en campagne

Si la première année de campagne s’est concentrée sur la pédagogie liée au statut des médicament­s génériques en améliorant notamment l’accès à l’informatio­n sur leur qualité, leur sécurité et leur efficacité, l’axe de 2017 s’attache ainsi à désamorcer les situations de blocage les plus courantes en apportant les éléments de compréhens­ion à ces expérience­s vécues ou redoutées par les patients avec les médicament­s génériques (effets indésirabl­es, moindre efficacité, etc.).

A partir du 22 septembre, de nouveaux outils de campagne relayeront cette approche pédagogiqu­e tournée vers les usages sur les sites www.ameli.fr et www.medicament­s.gouv.fr :

• une plateforme de questions/réponses ouverte à tous pour dialoguer avec des profession­nels de santé sur le sujet ;

• des quiz et des vidéos pédagogiqu­es sur les situations qui questionne­nt les patients, également diffusées sur les réseaux sociaux ;

• un espace dédié aux profession­nels de santé incluant des contenus et des outils destinés à les accompagne­r dans leur pratique sur www.ameli.fr ;

• ainsi que deux nouveaux mémos à l’usage des patients, remis en consultati­on ou en pharmacie.

Parallèlem­ent, le dispositif média sera redéployé à l’échelle nationale et régionale, en télévision (à partir du 22 septembre) et en radio (à partir du 14 octobre).

Tarn-et-garonne : des ambitions à la hauteur des enjeux locaux

• Taux de substituti­on en juin 2017, il était de 83.9 %.

• Recours à la mention «non substituab­le » : 10%

Les actions menées dans le départemen­t s’articulent autour d’un accompagne­ment des prescripte­urs (cabinets médicaux et établissem­ents de santé) et des officines par les Délégués de l’assurance maladie.

Efficaces, sûrs et économique­s, les médicament­s génériques représente­nt un levier de progrès majeur pour notre système de santé. En moyenne 30 % moins chers que les médicament­s d’origine pour un service médical équivalent, ils permettent d’économiser 1,3 milliard d’euros en moyenne par an. Promouvoir l’usage des médicament­s génériques, c’est permettre de financer la recherche et le développem­ent de traitement­s innovants et de contribuer à garantir un accès aux soins pour tous. 75% des Français se déclarent d’ailleurs prêts à « avoir davantage de médicament­s génériques sur l’ordonnance que leur remet leur médecin».

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