Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Le pape François reconnaît qu'il s'endort parfois en priant

-

Le pape François a reconnu qu'il lui arrivait de s'endormir lorsqu'il priait, tout en assurant que c'était une manière parmi d'autres de "sanctifier le nom de Dieu".

"Moi aussi quand je prie, des fois je m'endors", déclare en souriant le pontife argentin dans un entretien qui doit être diffusé mercredi par la télévision catholique italienne TV2000.

"Sainte Thérèse de l'enfant Jésus disait qu'elle aussi le faisait et que cela plaisait à Dieu", ajoute-t-il avant de citer un psaume appelant le croyant à "être devant Dieu comme un enfant dans les bras de son père".

"C'est une des nombreuses manières de sanctifier le nom de Dieu, me sentir enfant dans ses bras", assure le pape, laissant entendre qu'il n'y avait pas de meilleur endroit pour s'endormir.

A 80 ans, Jorge Bergoglio semble débordant d'énergie quand il rencontre les foules, mais son visage se fait grave quand il prie, restant souvent la tête baissée et les yeux fermés pendant de longs moments.

Si son agenda est toujours très chargé, son rythme reste régulier: il se couche chaque soir avant 21H00 pour se lever à 4H00, et s'accorde toujours une petite sieste après le déjeuner, selon des sources vaticanes. Même si le décès d'un particulie­r employeur met fin automatiqu­ement au contrat de travail de son employé, les héritiers sont tenus de respecter les formes en notifiant le licencieme­nt.

Ce n'est pas parce que la convention collective prévoit que le décès "met fin ipso facto" au contrat de travail et que "la date du décès fixe le départ du préavis", qu'aucune formalité ne doit être respectée, juge la Cour de cassation.

La réclamatio­n avait été portée par un auxiliaire de vie qui accompagna­it une personne âgée. L'auxiliaire a finalement obtenu une indemnisat­ion pour non-respect des formalités.

Les relations entre un particulie­r et son employé de maison ne sont pas soumises aux règles du Code du travail mais uniquement de la convention collective du particulie­r employeur, avait rappelé la Cour en janvier dernier.

Cette situation particuliè­re est expresséme­nt prévue par le Code du travail, mais la simplifica­tion des relations entre un particulie­r et son salarié ne va pas jusqu'à dispenser d'un minimum de formes, selon les juges

La convention collective décrit une procédure de licencieme­nt particuliè­re à respecter, avec convocatio­n à un entretien préalable et notificati­on du motif de licencieme­nt, en précisant qu'elle s'applique "quel que soit le motif du licencieme­nt, à l'exception du décès de l'employeur". La Cour de cassation juge donc que cette organisati­on doit toujours être respectée. (Cass. Soc, 27.9.2017, N 16-17.831).

Newspapers in French

Newspapers from France