L’aérodrome de Bouloc s’agrandit

Chacun peut voir les travaux sur l’aérodrome de Bouloc en Quercy exploité par l’école de parachutisme Midi-pyrénées (EPMP). Un permis de construire aurait été refusé, alors que réserve pour l’avenir cet événement ? S’agit-il de préparer l’arrivée d’un avion ne pouvant pas entrer dans le hangar actuel comme le laissent présager des accords conclus semble-t-il avec la préfecture en 2017 ? En 1991 L’EPMP avait introduit un avion Pilatus avec 10 passagers soit-disant moins bruyant que les précédents avions avec une capacité double. Mais l’école s’en procura un second. Elle finit par les faire voler ensemble l’été, aggravant les nuisances imposées à la population et aux visiteurs venus profiter à juste titre de la tranquillité rurale. Un des deux Pilatus a été vendu par l’école et un plus gros bimoteur est vraisemblablement en cours d’arrivée. Qui peut croire qu’un bimoteur de 2 fois 680 CV et d’environ 5.680 kg. en charge créera moins de nuisances sonores qu’un monomoteur de 550 CV de 2.800 kg. en charge ? Et pourquoi pas utiliser simultanement le Pilatus et le nouveau bimoteur avec 23 passagers ? Et pourquoi pas faire voler deux bimoteurs simultanément ? Un avion bimoteur Dornier 28 a déjà été utilisé en 2011, 12 et 13 avec des résultats désastreux sur les nuisances pour la population mais merveilleux pour L’EPMP qui a pu alors commercialiser son activité à l’excès. Ce dérapage avait conduit Mr le maire de Belvèze à protester officiellement contre l’utilisation de cet avion. Ne laissons pas s’accroitre les nuisances dans l’espace aérien sous le contrôle de la préfecture de Montauban. Ces questions nous concernent si nous voulons préserver la tranquillité locale, sauf si nous laissons quiconque la détruire par notre indifférence. Pour en savoir plus, l’association de Sauvegarde de la Séoune, dont le but est de faire maîtriser les nuisances issues de l’activité aérienne de l’aérodrome de Bouloc en Quercy est à votre disposition. Contactez-la à l’adresse électronique : cpoure@free.fr. Christian Pouré.