Le FN règle ses comptes

Aussitôt, la réponse du berger à la bergère : " le Crédit du Nord a répondu aux exigences de la Banque de France et a mis en application les services requis…"

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé mercredi une “fatwa bancaire” à l’encontre de son parti et annoncé le dépôt d’une plainte pour “discrimination” contre la Société Générale qui lui a demandé de clôturer ses comptes, alors qu’ellemême portera plainte contre HSBC dont elle s’est dite chassée.

Quant au groupe Société générale, il précisait que ses “décisions en matière d’ouverture et fermeture de compte sont de nature exclusivement bancaire dans le respect des exigences réglementaires, et donc sans aucune considération politique”.

Dans le cadre d’une conférence de presse organisée samedi au siège de Montauban...

... par les cadres du FN 82, Romain Lopez de la 2e circonscription confirmait avoir distribué des tracts avec les jeunes du mouvement à Moissac samedi matin contre la décision de la Société Générale. Même si Thierry Viallon expliquait avoir trouvé une nouvelle banque en Tarn-et-garonne, les militants souhaitaient exprimer leur mécontentement. En attendant, au niveau national, faute d’avoir trouvé une autre banque, le FN a saisi la Banque de France, qui a enjoint le Crédit du Nord d’ouvrir un compte. Mais, la banque nordiste refuserait au parti de disposer de chéquier, les sorties ne pouvant se faire que par virement, et empêche que les dons puissent se faire par carte bancaire via le site internet du parti, ne permettant les entrées que par chèques et virements. Aussitôt, la réponse du berger à la bergère : “le Crédit du Nord a répondu aux exigences de la Banque de France et a mis en application les services requis dans le cadre de la règlementation du droit au compte”, indiquait la Société générale, maison mère du Crédit du Nord.

Samedi, après avoir tracté...

..., les jeunes du mouvement frontiste étaient invités avec Loup Viallet président du collectif Mer et Francophonie à suivre un temps formation qui devrait se renouveler chaque mois. “Le FNJ compte 2000 jeunes en Occitanie et des jeunes très motivés...” Explique Bruno Lervoire. Ces temps de formation sont une première pour le Tarn-et-garonne avec sa soixantaine de jeunes militants. “Une approche qui se veut résolument moderne...”, insiste Romain Lopez qui y voit un moyen d’aborder les problèmes sociétaux en y apportant des réponses frontistes.

Samedi, après avoir tracté, les jeunes du mouvement frontiste rentraient en formation.