Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Collège Darasse : l’inquiétude
Les membres du bureau de l’association Autonome des parents d’élèves du collège Pierre Darasse de Caussade ainsi que les délégués de classe et leurs suppléants se sont réunis le jeudi 9 novembre dernier.
En effet, depuis la rentrée scolaire, de nombreux parents ont contacté l’association pour faire part de leur vive inquiétude sur différents points et sur leur volonté d’en débattre ensemble pour trouver des solutions.
L’un des principaux sujets abordés a été celui du manque de professeurs. Deux matières sont concernées : la technologie et la physique-chimie, toutes deux évaluées en fin d’année lors des épreuves nationales du brevet (Diplôme national du Brevet). Plusieurs classes de 6ème, 5ème,4ème et de 3ème, sont impactées et n’ont par conséquent pas cours de technologie ou de physique chimie depuis le début de l’année scolaire, soit déjà sept semaines. Un courrier a été adressé à Mme la Rectrice de Toulouse au mois d’octobre 2017 pour la sensibiliser sur ce point et lui demander d’intervenir au plus vite. Toujours sans réponse à ce jour, la vigilance reste de rigueur, la demande des parents d’élèves et des élèves n’est pourtant pas extravagante : il s’agit tout simplement de bénéficier de tous les enseignements délivrés par l’école de la République et de pouvoir se préparer ainsi dans la sérénité aux échéances à venir. Il faut également mentionner la différence de traitement infligée aux élèves au sein d’un même établissement, certains auront reçu la totalité des enseignements requis, d’autres se présenteront au brevet avec un handicap. Que fait-on de l’égalité des chances ? Qui mettra fin à cette situation connue de tous ? Notons également que l’objectif commun des parents d’élèves et du collège Pierre Darasse est d’améliorer sensiblement le taux de réussite au Diplôme National du Brevet qui se situe en dessous de la moyenne nationale (89%) et académique (88,7%) pour l’année 2017 (taux de réussite du collège Pierre Darasse 74 %). Les conditions ne semblent pas optimales pour atteindre cet objectif en juin 2018.
La médiatisation de cette situation n’est qu’un début. Sans réponse acceptable, les parents d’élèves poursuivront leur mobilisation.