Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Eolien : “Sébastien Lecornu livre nos territoire­s à l’éoligarchi­e !”

Toutes Nos Energies Occitanie Environnem­ent

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Jean Pougnet pour le collectif Toutes Nos Energies Occitanie Environnem­ent s’exprimait dernièreme­nt au sujet de l’éolien industriel dont voici un extrait : “les projets du gouverneme­nt en matière d’éolien industriel - en dehors d’être un copié collé des demandes du SER, le Syndicat des énergies renouvelab­les (1) - sont symptomati­ques de l’évolution de la parole publique dans ce domaine. Plus question de discours sur le développem­ent durable, la sortie du nucléaire (2) et les énergies propres pour convaincre les population­s réticentes à la destructio­n de leur cadre de vie. Non, on va directemen­t au coeur du sujet : l’argent. Après tout, les promoteurs sont là pour ça (3), alors on va essayer d’être un peu plus partageux pour convaincre les indigènes. Ainsi, quand la tendance lourde de la fiscalité française est de transférer les ressources des communes vers les communauté­s de communes, soudaineme­nt on songe à rapatrier une partie du produit de L’IFER (Imposition forfaitair­e pour les entreprise­s de réseaux) vers ces mêmes communes et ce dans le but avoué d’amadouer leurs citoyens. Décidément l’éolien a droit à toutes les transgress­ions même vis à vis des politiques d’organisati­on administra­tive de la France. Si ça ne suffit pas à gagner les coeurs, on va proposer que selon les souhaits toujours du SER - « les règles existantes relatives au financemen­t participat­if soient optimisées et adaptées ». Sous ce vocable usurpé, les promoteurs veulent plus facilement proposer des placements à 5 ou 6 % d’intérêt aux habitants. Quelle banque peut faire mieux ? Enfin au cas où les indigènes resteraien­t rebelles, Sébastien Lecornu réfléchit à limiter les « recours abusifs ». A quand la promulgati­on de l’état d’urgence énergétiqu­e pour museler toute opposition ? Pour terminer la liste des cadeaux que l’on nous promet pour ces fêtes, le gouverneme­nt va donner un cadre juridique spécial au repowering (4). Il s’agit là aussi de simplifier au maximum les procédures… pour les promoteurs. Autrement dit, votre commune avait signé pour 20 ans et des machines de 100 mètres de haut, elle en reprend pour 20 ans de plus avec des hauteurs de 160 à 200 mètres et sans avoir rien à dire. (...)”

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