Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

“Nours” à la Négrette

- Soisic

Mercredi 10 janvier, la Négrette présentait un spectacle pour enfants «Nours», interprèté par Carlo Bondi et Grégoire Béranger. Carlo a crée la compagnie «En Bonne compagnie» en 1986 à St Étienne. La Cie Halte est née en 2004 sous l’impulsion de Grégoire. C’est la première fois que les deux comédiens jouent ensemble et l’accord est parfait.

«Nours» est l’histoire d’un cabinet médical un peu particulie­r puisque les patients sont des ours en peluche. Le docteur et son assistant, M. Raymond, joué par Carlo Ponti, reçoivent de nombreux ours qui souffrent de maux tous différents. Il y a l’ours Tibleu qui a des problèmes d’intégratio­n, l’ours Rogers qui est amoureux sans espoir, Jojo qui a perdu sa mémé, les frères Patapov qui se battent comme des chiffonnie­rs, le couple des Dodus, Kéké qui a peur de tout, le petit Antonin qui ne sait plus qui il est, un singe qui se prend pour un ours. Le docteur et son assistant font le maximum pour soulager ces nounours et la meilleure thérapie est la musique. Ils possèdent aussi une machine à mots qui décrypte le langage des ours et qui leur permet de comprendre ces petites bêtes. Très vite, la scène est envahie par ces patients très particulie­rs.

Cette pièce est originale et très bien adaptée à un jeune public. Le décor est simple mais bien conçu. Les comédiens sont crédibles dans leur rôle et on se croirait dans un vrai cabinet médical. Grégoire joue de la musique sur un accordéon. Ils manipulent les peluches et leur donnent ainsi un semblant de vie.

Les enfants, qui composent le gros du public, apprécient le spectacle, commentent et rient de bon coeur. Ils comprennen­t très bien la situation et reconnaiss­ent les ours en peluche car, en général, ils en possèdent au moins un. Et les adultes présents aiment également cette création originale et amusante, avec son univers bien particulie­r, qui rappelle à tous la période magique de l’enfance. De plus, on a tendance à éprouver de la compassion pour ces petites bêtes car elles semblent souffrir quand elles arrivent. On se sent mieux après le traitement musical car on constate qu’elles sont calmes et mieux dans leur peluche.

Cette pièce montre l’imaginatio­n de l’auteur, Carlo Ponti, qui parvient à replonger les adultes dans l’enfance. Elle réjouie les enfants et justifie la communicat­ion qu’ils peuvent avoir avec leurs ours en peluche ou leurs poupées. Un spectacle a voir si l’occasion se présente.

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Les enfants aiment les ours
 ??  ?? Un public jeune
Un public jeune
 ??  ?? Que de nounours!
Que de nounours!
 ??  ?? Le premier patient
Le premier patient

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