Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Kad Merad dans les arcanes du pouvoir
Deux ans après la première saison de Baron noir, la série est enfin de retour ce soir, à 21 h 00 sur Canal+. Pendant l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, les politiciens sont au taquet…
La politique intéresse de plus en plus de monde, toutes classes sociales confondues, et même les téléspectateurs amateurs de séries télévisées. Le triomphe de Borgen, d’house of Cards, de Scandal, des Hommes de l’ombre ou encore de Baron noir, de retour ce soir sur la chaîne cryptée, n’a fait qu’accentuer la tendance.
Un phénomène médiatique
Lancée en 2016, la première saison de cette fiction a séduit le public comme la critique. La création originale de Canal+ a en effet été récompensée par les Trophées du film français, et la société Kwaï a été élue Producteur de la Procirep (société civile des producteurs de cinéma et de télévision). Son succès a même dépassé nos frontières puisque Kad Merad, qui interprète le protagoniste, a été nommé aux International Emmy Awards, tandis que la série a été vendue dans de nombreux pays, des États-unis à l’australie en passant par l’allemagne.
De la réalité à la fiction
Cette reconnaissance a naturellement conduit à une seconde saison. Ce soir, nous retrouvons le personnage de Philippe Rickwaert, ancien député-maire socialiste de Dunkerque incarcéré à la suite d’un scandale financier, en bien mauvaise posture, mais toujours ambitieux. Désormais inéligible et contraint de porter un bracelet électronique dans l’attente de son procès, il aidera, dans l’ombre, Amélie Dorendeu à devenir présidente de la République française. Ces huit nouveaux épisodes font écho à la politique actuelle et s’inscrivent dans le contexte d’un pays confronté au terrorisme et à la montée du Front national. Si Niels Arestrup est le grand absent de cette saison, Kad Merad et Anna Mouglalis sont fidèles au poste. Pascal Elbé, François Morel, Constance Dollé et Patrick Mille rejoignent en outre l’équipe.