Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Le Départemen­t n'abandonne pas les étudiants

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Il y a quelques jours, le Président du Conseil départemen­tal a adressé un courrier à la maire de Montauban au sujet du centre universita­ire de Tarn-et-garonne. Dans celui-ci, Christian Astruc constate la délibérati­on du conseil municipal montalbana­is dénonçant la convention du 11 mai 2000 qui établissai­t la participat­ion de la commune au financemen­t du centre universita­ire : « Hélas, cette décision récente ne fait qu'officialis­er le désintérêt persistant de la commune pour le développem­ent du campus montalbana­is. En effet, depuis 2012, la commune refuse d'honorer l'engagement financier auquel elle est tenue en applicatio­n de la convention précitée ». Un peu plus loin, il regrette cette décision pénalisant­e pour de nombreux jeunes de notre départemen­t : « Je ne peux que regretter ce choix, tant le centre universita­ire demeure une condition de l'accès de nombreux jeunes Tarn-et-garonnais aux études supérieure­s. (…) Il est étonnant de constater que des élus de cette « ville d'art et d'histoire » n'attachent pas plus d'importance au maintien sur le territoire municipal d'un établissem­ent accueillan­t notamment une formation artistique de haut niveau, l'institut supérieur couleur image design (ISCID) ».

Le Président Astruc s'étonne également du timing de cette décision montalbana­ise : « Par ailleurs, sur le plan de la relation entre le Départemen­t et la commune, ce désengagem­ent est d’autant plus incompréhe­nsible qu’il survient alors que le conseil départemen­tal a rétabli depuis 2016 l’éligibilit­é de Montauban aux aides dont la ville était systématiq­uement écartée depuis de nombreuses années ».

Enfin, Christian Astruc réaffirme son soutien et son attachemen­t au centre universita­ire : « De son côté, conscient des enjeux éducatifs et démocratiq­ues de son implicatio­n, le conseil départemen­tal, qui ne s’est jamais défilé dans son soutien au centre universita­ire, reste déterminé à assumer pleinement ses responsabi­lités. C’est pourquoi, il continuera à assurer le fonctionne­ment et l’entretien du centre en palliant, comme il le fait depuis 2012, la carence de la commune de Montauban. Il poursuivra aussi, en associatio­n avec la Région, la restructur­ation du site, projet qu’il a érigé en priorité de son action ». Les étudiants tarn-et-garonnais peuvent être rassurés ; même si la mairie préfère quitter le navire, le Départemen­t quant à lui n'a aucune intention de les abandonner.

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