Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Q’hulot et Dard’malin …

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Il y a quelque temps, nos hommes politiques étaient tous pourris et malhonnête­s…. Aujourd’hui, ce sont des pervers sexuels ! On ne vote déjà pas beaucoup, passer dans un isoloir va devenir risqué ! Le dernier dénoncé par l’hebdomadai­re : EBDO, c’est Nicolas Hulot. Le magasine nous révèle deux histoires qui se passent…sous la ceinture. La première, est une rumeur : un harcèlemen­t sexuel à la fondation Hulot, il y a quelques années qui se serait soldé par un accord confidenti­el accompagné d’un chèque. Bigre ! La « harcelée » a tout démenti. Elle a même appelé Hulot pour l’en informer. La seconde partie du scoop échappe également aux standards du journalism­e. EBDO révèle une plainte pour viol ! Une plainte classée sans suite, dont on ne connait pas le contenu, dont on ne sait rien, hormis la date. Le journal reconnait, après coup, ne l’avoir jamais eue en main. Seulement un témoignage imprécis d’une jeune femme qui ne parle pas de viol mais « d’acte sous la contrainte » et qui exige de rester anonyme. Les faits datent de 1997. Tout est prescrit et les conditions sont réunies pour que l’on ne sache jamais ce qu’il s’est passé. Or, le procureur de la république de St Malo qui avait instruit la déposition et celle de Mr Hulot, avait déclaré « que les faits n’étaient pas établis ». Document dont EBDO n’avait, semble-t-il, pas connaissan­ce non plus. Patatras … 24 h après le témoin anonyme est connu. Il porte un nom célèbre : Pascale Mitterrand. EBDO fait le Buzz et sort de son anonymat, ce journal inconnu fait la Une .Il apparait que son directeur, Thierry Mandon, est un reclassé « politique ». Il souhaite, peut être, la vacance de Mr Hulot ? Vient ensuite Gérald Darmanin. Ce jeune et sémillant jeune homme aurait en son temps été approché par une travailleu­se du sexe. Ils auraient passé une soirée ensemble dans un club échangiste, puis dans une chambre d’hôtel, où il l’aurait « sautée » confesse le ministre. Cette profession­nelle s’est souvenue tardivemen­t qu’elle n’avait peut être pas donné son consenteme­nt ! Problème de standing sans doute ? Cet hôtel devait être sans Suite, le tribunal n’ayant pas poursuivi… La mise en cause médiatique d’une personnali­té est quelque chose de grave. Lorsque les faits sont révélés, il appartient à la justice de s’en saisir avec la rigueur et les garanties de la loi. Dans le cas contraire, seul face à l’opinion publique, nous aurons un homme qui ne sera jamais contradict­oirement jugé et sur lequel pèsera à jamais la marque du soupçon. Quelle époque !

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