Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Les craintes sont-elles justifiées ?
Parcoursup c’est pareil QU’APB
Faux. Admission Post-bac a laissé 3 729 bacheliers sans formation en 2017 et des tirages au sort ont dû être organisés dans 169 licences. Avec Parcoursup, le ministère de l’enseignement supérieur vise à «accueillir tous les bacheliers » et promet une procédure « plus humaine ».
Je peux formuler moins de voeux que sur APB
Vrai. Sur Parcoursup, les voeux sont réduits à 10 (contre 24 sur APB), mais on peut faire des voeux multiples (20 en tout) pour une même filière dans une académie. Par exemple, inscrire une licence de maths à Toulouse, Bordeaux et Montpellier, représente un voeu et deux sous-voeux. Les établissements connaissent mes autres voeux
Faux. Les établissements n’ont connaissance que des voeux qui les concernent. « Si un lycéen envoie dix dossiers, tous seront examinés de la même manière ».
Certaines formations semblent inaccessibles
Vrai. Des attendus (ou pré-requis) fixent, nationalement, les compétences nécessaires pour postuler.
Chaque établissement les a déclinés localement. Mais certaines universités ne jouent pas le jeu, décourageant parfois les candidats. Autre crainte : en droit, les postulants doivent passer un test sur Parcoursup.
Mais la note n’est pas communiquée aux universités, elle sert juste d’autoévaluation. Avec un bac techno, on ne pourra plus entrer à l’université
Faux. « Nous classerons les dossiers selon les notes, la fiche avenir (avis du chef d’établissement) et le projet motivé. Ce dernier élément est à soigner pour les élèves en filière technologique, qui peuvent marquer des points grâce à leur motivation et aux activités extrascolaires ».
Je ne peux pas postuler en dehors de mon académie
Faux. Certes un message avertit le lycéen lorsqu’il postule hors zone, mais il peut le faire. Sa candidature sera examinée. « Lorsque tous les voeux pour une formation excèdent sa capacité d’accueil, un pourcentage de places sera réservé aux candidats hors secteur », indique le ministère.