Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
La saison de la chasse aux chocolats est ouverte
La chasse aux oeufs est sans doute l’une des traditions les plus populaires autour de Pâques, en France mais également à travers le monde. De l’allemagne aux Philippines, petits et grands partent à la chasse aux oeufs…
Le chocolat, qu’il soit rapporté de Rome par les cloches ou distribué par le lapin de Pâques, rend cette période de l’année propice au partage et à la convivialité, en famille ou entre amis. Pâques est de retour avec l’arrivée des beaux jours ! À cette occasion, les chocolatiers de la région débordent d’imagination dans leurs ateliers pour charmer les gourmands.
D’où viennent les oeufs de Pâques ?
Selon l’histoire, les oeufs de Pâques sont une tradition qui remonte à l’antiquité pour célébrer le retour du printemps. Les Egyptiens et les Perses s’en offraient en signe de renouveau et de fécondité. Métaphore de la renaissance de Jésus Christ, les Chrétiens ont repris cette coutume en consommant des oeufs au carême. Les siècles passent et les oeufs de poule sont remplacés par des oeufs en chocolat. En France, ils se démocratisent à la fin du Second Empire grâce au développement des techniques de moulage. D’ailleurs, le moule le plus ancien remonte à 1870, réalisé par la maison Létang et Rémy.
Une matière d’exception, un travail d’orfèvre …
Célébré dans le monde entier, décliné sous toutes les formes, le chocolat est sublimé par les professionnels du métier. Chaque année, les artisans chocolatiers redoublent d’imagination pour enchanter les yeux mais aussi ravir les papilles. Poules, lapins et oeufs pour les plus traditionnels aux réalisations les plus fantaisistes, les chocolatiers déploient des trésors de créativité pour séduire les gourmets.
Le saviez-vous ?
Environ 15 000 tonnes de chocolat sont consommées en France chaque année, ce qui représente près de 7 kg par personne. Nous sommes bien loin des Allemands qui en consomment jusqu’à 11 kg. Les Français sont de grands amateurs de chocolat noir : celui-ci remporte la préférence de 30 % des consommateurs contre 5 % en moyenne dans le reste de l’europe.