Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
La grande lessive ou l'art suspendu à un fil
Une maman, les deux mains accrochées à sa poussette se faufile entre les pinces à linge...
Jeudi matin, la Grande Lessive baignée d’un soleil prometteur encourageait les badauds à y voir plus clair. Une maman, les deux mains accrochées à sa poussette se faufile entre les pinces à linge retenant des productions hétéroclites suspendues à un fil conducteur dont le thème reste subjectif : “des pierres à images, pierres à imaginer”. L’enthousiasme se fait sentir avec les premiers badauds à l’affût des dessins, peintures, images numériques, collages et poésies visuelles. Une installation artistique éphémère, soutenue par la municipalité qui recevait dernièrement la plasticienne Joëlle Gonthier; créatrice de cet événement international dont la première édition voyait le jour en deux mille six. L’occasion de féliciter la Ville en l’encourageant à poursuivre l’organisation de cette manifestation populaire. Sur l’esplanade et entremêlés aux installations, les écoliers de passage avec des feutres plein les doigts s’en donnent à coeur joie. L’imagination de la population est sans limite et l’objectif atteint avant le décrochage aux alentours de dix-sept heures. Mais laissons le mot de la fin à Joëlle Gonthier : “...osons montrer que nous agissons, que nous pensons et que nous créons quand bien même ce ne serait qu’à notre mesure. C’est du mouvement impulsé et de l’échange que naîtra le désir d’apprendre à aller au-delà de ce qui ressemblera alors à une étape nécessaire, mais pas suffisante, bien qu’ayant permis de se voir autrement et de vivre...”