Exposition « poétique des matériaux »

« Habiter la Ville, habiter la Terre »

Une exposition collective présentée à l’ancien Collège du 16 avril au 16 mai 2018 dans le cadre du thème culturel 2018 « Habiter la Ville, Habiter la Terre ».

Née de la volonté d’alain Crivella, Adjoint au Maire délégué à la culture, cette exposition collective met en valeur le travail d’artistes locaux spécialisés dans le travail d’un ou plusieurs «matériaux». Les oeuvres des 7 artistes invités révéleront ainsi au public un mélange harmonieux et poétique de matières telles que le métal, le marbre, la laine feutrée, le bois flotté, la céramique…

• Michel Facon « chtioc »

Originaire du département du Nord et installé dans le sud-ouest près de Montauban depuis les années 80. Autodidacte, avec un gout prononcé pour la création artistique à partir de métaux ferreux usagés et voués au rebut utilisant les techniques de soudure et d'assemblage.

• Laurent Llobet

Né à Toulouse en 1962, d'un père artiste peintre et d'une mère antiquaire. La sculpture en bois flotté est arrivée comme un aboutissement dans sa démarche créatrice en lui donnant de nouvelles opportunités. Elle correspond à sa vision actuelle de l'art et a son expression. Il utilise des matériaux naturels, écologiques, en accord avec sa manière de penser et d’être. Laurent trouve au bois flotté pleins d'âmes et d'histoires, un caractère mystérieux par son air “Brut de mer“. En l'intégrant avec son travail, il recherche principalement à faire ressentir cette émotion naturelle, vivante et harmonieuse.

• Christine Monterde

La matière, la couleur et le plaisir, voilà ce qui motive sa démarche artistique.

Elle construit la structure de son tableau en associant des matières très différentes telles que crépi, silicone, dentelles, cailloux, coquillages… pour trouver une harmonie dans une association hétéroclite d’éléments, de matières. Par la suite, apparaît la couleur, sa force, sa douceur avec ce qu’elle met en relief ou dans l’ombre. C’est comme sculpter la matière avec la couleur. Mais il y a également la lumière, le mat et le brillant, les touches de couleur pour la musique des yeux pour amener enfin la toile vers un équilibre entre la force et la douceur, la lumière et l’ombre.

• Francine Clapier

Passionnée de peinture, elle a découvert la magie de la laine feutrée grâce à une amie feutrière qui l’a initiée à cette technique ancestrale. Conquise par les nuances infinies et la douceur de la pure laine Mérinos, elle retrouve le même plaisir à composer ses tableaux que celui éprouvé avec ses pinceaux avec, en plus, le côté aléatoire du résultat après le feutrage à l‘eau chaude …

• Patrizia Rovere

A étudié et travaillé pendant 5 ans auprès de Rizü Takahashi, artiste céramiste japonais. Elle utilise un four à bois appelé Anagama, dans lequel la cendre se dépose sur les pièces de céramique, quand la température arrive à 1280°, la cendre fond et c’est à la fin de la cuisson qui dure 4 jours et 4 nuits que toutes les nuances de couleur vont apparaître. Dans sa démarche artistique, à chacune de ses rencontres avec la terre, ce qui importe pour elle c’est de faire quelque chose de beau et aussi de simple, en cela, elle rejoint profondément cette expression japonaise appelée WABI SABI qui veut dire percevoir la beauté du monde et en apprécier son imperfection et son impermanence.

• Hervé Dulac

Artiste autodidacte qui travaille dans le milieu de la marbrerie de décoration depuis 25 ans. Attiré par la sensualité de la pierre, il s’oriente vers cette matière noble qui exige dextérité et maîtrise. Ses sculptures uniques aux proportions harmonieuses et très équilibrées s’inscrivent dans un style abstrait d’une étonnante diversité. Les sculptures en marbre d’hervé Dulac dégagent une poétique sérénité, nous révèlent une ébauche de son imagination artistique et témoignent d’une vraie personnalité.

• Philippe Gigot Philippe Gigot réalise des sculptures en fer, figuratives ou abstraites, du petit format jusqu’au monumental, par l’assemblage et la métamorphose des matériaux, d’outils ou de rebuts de machines agricoles, usés, cassés ou tombés en désuétude, comme fragments et témoins de notre civilisation. Il nous invite ainsi à parcourir la mémoire du temps, en nous projetant au coeur de ses questionnements sociologiques et existentiels.