Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
DANS L’AGENDA
Nègrepelisse
• Samedi 7 avril
Représentation théâtrale du Théâtre de l’embellie présentant la comédie de Marivaux, le Jeu de l’amour et du Hasard, à 20h30 à la salle des fêtes de Nègrepelisse. 1h40 de représentation.
Pour mieux observer sa future épouse, un jeune homme imagine de se présenter à elle sous la livrée de son valet qui lui-même s’habillera en maître ; or la jeune fille, de son côté, a eu la même idée, et se fait passer pour sa femme de chambre, qui elle-même jouera son rôle.
Le hasard a ouvert le jeu à l’amour, et le jeu de l’amour est d’aller aussi bien où on ne l’attendait pas.
Ce chef-d’oeuvre de Marivaux séduit par l’harmonieux équilibre entre une forme dramatique inspirée de la comédie italienne et une intrigue de drame bourgeois. Un charmant badinage ? Sans doute. Mais qui ne va pas sans questions : l’amour est-il bien naturel ? Ignore-t-il les barrières sociales ? Chacun vaut-il par ce qu’il est ou par ce qu’il paraît ?
Le Jeu de l’amour et du hasard nous conduit au-delà du marivaudage : c’est une bagatelle qui vaut bien la peine qu’on y pense. Plein tarif 10e -Tarif élèves 5e Contact : 05 63 03 54 81 ou 06 66 20 00 72(du mardi au samedi à partir de 10h)
• Dimanche 8 avril
Bourse aux vêtements organisée par la FCPE des écoles publiques, primaire et maternelle à la salle des fêtes, toute la journée.
• Exposition
Jusqu’au 20 mai 2018 Exposition « La centrale» de Laurent Tixador au centre d’art La cuisine
Organiser sa propre chasse à l’homme, atteindre le pôle Nord ou encore marcher de Nantes à Metz en ligne droite armé d’une simple boussole… Laurent Tixador est un artiste de l’expérience ?! Il envisage l’expédition comme un espace d’atelier. De la contrainte naît l’opportunité de création. Il se met dans des situations qui le poussent à éprouver autrement le monde qui l’entoure. Plongé dans cet état d’observation, il prélève autour de lui les matériaux de ses constructions, souvent des déchets ou des matières polluantes, réfléchissant à l’impact écologique de son oeuvre et sa place, ou non place, dans la société de consommation. Ainsi, de ses pérégrinations naissent des oeuvres très diverses, allant des petites sculptures miniaturisant ses performances à de grandes installations éphémères.
Cette exposition sera l’occasion d’explorer un nouveau territoire. L’artiste est invité, dans le bâtiment de La cuisine, une forteresse du XIIIE siècle réhabilitée en 2014 par RCR Arquitectes (Prix Pritzker 2017), à produire une installation et des oeuvres inédites. Utilisant la force hydraulique du cours d’eau passant au pied du centre d’art, Laurent Tixador souhaite construire une petite centrale électrique à même d’alimenter son exposition. Ce défi technique manifeste l’intérêt de l’artiste pour les questions liées à l’écologie. Pour lui, quelque soit le «milieu/atelier», il doit pouvoir partir de rien, créer des objets, détourner leurs fonctions, bricoler sa propre électricité et repartir sans laisser une trace.