Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Le Grand Montauban prend la main sur la gestion de l’eau
Les lois NOTRE et GEMAPI conduisent la Ville et le Grand Montauban à la réorganisation des services publics des cycles de l’eau.
Depuis janvier 2018, la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) est assumée par le Grand Montauban. La collectivité met tout en oeuvre pour prévenir les catastrophes naturelles et développer une vision stratégique globale en matière d’environnement et de gestion des masses d’eau. En un mot, elle s’est saisie de la gestion globale du Grand cycle de l’eau, cycle naturel qui rassemble précipitations, évaporation, infiltration et ruissellement.
En même temps, la loi portant la Nouvelle Organisation du Territoire de la République (dite loi NOTRE) impose le transfert des compétences du Petit Cycle de l’eau des communes membres vers le Grand Montauban d’ici le premier janvier 2020. Le Petit Cycle de l’eau correspond aux actions pour la domestication de l’eau et son utilisation par l’homme: captage, traitement, distribution, assainissement.
Ces évolutions et démarches conduisent le Grand Montauban à repenser l’organisation de la gestion des deux cycles de l’eau pour en améliorer la coordination et la cohérence. Cette démarche de gestion globale est d’ailleurs bien acceptée par les Maires des communes membres de l’agglomération qui continueront à être impliqué dans ce changement.
Pour mener ce travail, le Grand Montauban va recruter un directeur du « Grand Cycle de l’eau ». Il sera chargé de mettre en oeuvre les orientations stratégiques en matière d’environnement et d’eau, avec comme perspective des échéances comme le renouvellement des délégations de service public de l’eau et de l’assainissement ou l’adaptation des infrastructures à l’accroissement démographique de l’agglomération. Il s’agira aussi de travailler à la prise en compte globale du risque d’inondation au niveau communautaire et à la rationalisation des modes de gestion de l’eau et de l’assainissement qui différent d’une commune à l’autre.
Il s’agit au fond de simplifier une organisation administrative complexe pour préserver notre bien le plus précieux : l’eau.