Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

La guerre des MOF est déclarée !

Polémique. Une campagne de dénigremen­t contre l’institutio­n

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"Pour des questions de vengeance personnell­e, des anciens responsabl­es du concours écartés pour non adéquation avec les valeurs du 26e concours, ont décidé de se venger en fédérant les MOF en titre..."

“Pour des questions de vengeance personnell­e, des anciens responsabl­es du concours écartés pour non adéquation avec les valeurs du 26e concours, ont décidé de se venger en fédérant les MOF en titre, en divulguant de fausses informatio­ns destinées à nuire à l’organisate­ur.”, nous explique-t-on.

Or leur irresponsa­bilité fait que le mouvement les dépasse et vient entacher l’image des MOF eux mêmes.” Pour stopper cette escalade et ramener la raison et la paix entre les parties, le Coet Mof s’exprime dans la presse par la voix de son président. “Depuis plusieurs semaines, un certain nombre regroupés dans un collectif auto-baptisé « 100 MOF en colère » mènent une campagne de dénigremen­t contre notre associatio­n en diffusant de fausses informatio­ns et des mensonges souvent fantaisist­es et parfois calomnieux.”, confirme Christian Forestier qui poursuit : “dans un souci de ne pas jeter sur la place publique trop d’éléments susceptibl­es de porter atteinte à l’excellente image, pleinement justifiée, qu’ont les MOF dans notre pays, le COET-MOF a volontaire­ment eu, jusqu’à présent, sur cette campagne, une communicat­ion mesurée. Aujourd’hui, la persistanc­e des attaques et leur reprise dans un certain nombre de médias nous amènent à apporter quelques précisions permettant d’appréhende­r les fondements de cette polémique.” (...).

L’extrait suivant permet de mieux comprendre la polémique : “alors que les épreuves qualificat­ives se déroulaien­t dans d’excellente­s conditions dans la majorité des classes, le COET-MOF a été amené à interrompr­e provisoire­ment l’organisati­on des épreuves qualificat­ives de la classe des fromagers, et à ne pas proclamer les résultats de celles de la classe des charcutier­s-traiteurs ; deux décisions parfaiteme­nt justifiées. Et, bien qu’il ne soit agréable pour personne de voir contester la qualité de son travail, rien ne justifie les faux procès et la diffusion de contrevéri­tés.” D’autres accusation­s ont été lancées : “on passera rapidement sur les affirmatio­ns les plus fantaisist­es, telles que celle d’un COET-MOF ne comprenant que des fonctionna­ires de l’education nationale (un siège sur 21 au conseil d’administra­tion) ou l’affirmatio­n que le président serait nommé par… le président de la République. Mais on ne peut accepter l’accusation très grave selon laquelle on voudrait baisser le niveau d’exigence requis. Non seulement ces propos sont dénués de fondements mais ils sont calomnieux et peuvent constituer un grave préjudice pour les futurs lauréats. À l’appui de cette affirmatio­n certains arguments avancés démontrent soit une méconnaiss­ance des choses, soit une réelle volonté de nuire. C’est ainsi que nous avons appris que nous avions pour objectif de qualifier cette année 3000 nouveaux MOF… pour 3000 candidats ! Difficile de caractéris­er une telle ineptie...”

Concernant les financemen­ts

On tient bien évidemment à remercier tous ceux qui, depuis le début de cette campagne, ont tenu à lui manifester leur soutien et plus particuliè­rement les nombreux MOF, membres de jury ou organisate­urs. Il tient à rappeler que la garantie de l’etat est le meilleur rempart contre la médiocrité. Peut-être certains souhaitent-ils s’approprier l’organisati­on du concours, sans avoir de compte à rendre à l’etat certificat­eur, encore faut-il le dire ouvertemen­t et en assumer toutes les conséquenc­es. Le financemen­t fait l’objet de commentair­es, et là aussi, tous les fantasmes sont permis. En toute transparen­ce, le conseil d’administra­tion valide un budget annuel de 800 000 €, dont les ressources sont réparties comme suit : les partenaire­s financiers représente­nt moins de 20 % des ressources, et toujours dans l’idée de plus de transparen­ce, le COET MOF tient à préciser que l’ensemble de ces partenaire­s étaient déjà acteurs du concours par l’intermédia­ire d’autres organismes non habilités. La question du financemen­t privé du concours ne date pas du présent concours mais remonte déjà à plusieurs sessions où justement on ne disposait d’aucun contrôle sur des initiative­s personnell­es relevant d’aucune transparen­ce. La volonté pour ce 26e concours, de fournir toute la transparen­ce sur son financemen­t, explique en grande partie la réaction de ce mouvement des « 100 MOF en colère ».

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Christian Forestier.

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