PARIS… une journée en enfer…

Peut-être aussi un écho à une saison en enfer, dans l'esprit de beaucoup. Un 1er MAI aux Violences déplorables car à priori politiquement illisible et symbole de terre brûlée ! Mais aussi, pour tous ces commentateurs en charentaises, le cul calé dans le canapé, distillant avec force leur message biblique « fallait tirer dans le tas !" Si parmi les victimes directes ou collatérales, il y avait l'un de nos proches, l'une de nos connaissances de voisinage que dirait-on aujourd'hui ? Serions-nous capables de tenir les mêmes propos à la face de tous ? Il n'est pas très difficile d'être "ultra répressif" lorsque l'on est "planqué" dans son petit coin et anonyme. Si demain, un appel est lancé pour une contre-manifestation réclamant au pouvoir la plus extrême des sévérités à l'encontre de ces bandes, avec les risques de dommages incommensurables, c’est-àdire, soyons en conscients, des innocents qui tombent sur le pavé, descendrionsnous dans la rue ? Assumerions-nous toutes les conséquences de nos exigences ? Se poser la question apporte très vite l'unique réponse qui sied à un état de droit. Il est pourtant vrai que le citoyen lambda que je suis commence à être lassé de ces bandes de casseurs dégénérés…de là à sortir les piques… ; En cela, si la Turquie constitue pour certains un modèle d'ordre, il est possible d'avoir une autre vision de notre monde, mais alors, in fine, je ne saurai être des vôtres !

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