Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Etude de la gestion du développement durable de la ville
Etude de la gestion du développement durable de la ville de Montauban par une classe de première bac technologique du lycée de Capou.
L’équipe pédagogique de la classe de première STAV (bac technologique) du Lycée de Capou à Montauban a choisi d’aborder les différentes actions menées par la ville de Montauban et le Grand Montauban dans le cadre d’une semaine sur le thème du développement durable.
En accord avec l’équipe municipale, le service développement durable a proposé différentes visites. Tout d’abord une réunion en mairie pour la démarche plan climat et l’obtention par la ville de Montauban et l’agglomération d’un premier label européen « Cap Cit’ergie » en janvier 2018. Ce label valorise le travail déjà fourni par l’agglomération sur la politique énergie climat. Sur les énergies renouvelables une étude a défini 4 filières prioritaires pour le territoire: le photovoltaïque, le solaire thermique, le bois comme énergie et la géothermie.
Nous avons donc continué la visite par la salle de fêtes de Saint Martial car c’est un bâtiment qui a été entièrement rénové et inauguré en octobre 2017. Une chaufferie à bois permet de chauffer la salle des fêtes mais aussi 3 autres bâtiments (écoles) tout autour. Le bâtiment a été isolé au niveau de ses murs de son toit, de son plancher et de ses fenêtres et une ventilation a été mise en place. Son toit est recouvert de panneaux photovoltaïques qui couvrent une partie des besoins électriques. On en a profité aussi pour parler de la rénovation de l’éclairage urbain par des LED afin de baisser la facture d’électricité.
Nous avons terminé par une visite avec le responsable de la roseraie qui nous a expliqué la mise en place du zérophyto sur les espaces verts de la ville, ce qui a intéressé plus particulièrement les élèves ayant pris l’option aménagement paysager. Il a fallu repenser la gestion des espaces verts suite à l’obligation depuis 2017 de ne plus utiliser de produits phytosanitaires. Il faut que les citoyens acceptent l’enherbement des rues, le désherbage se fait maintenant de façon manuel ou thermique. Ils utilisent des plantes vivaces, font des tontes différenciées avec un fauchage tardif. La mise en place de nichoirs à mésange et l’achat de larves de coccinelles permettent de combattre les ravageurs. Des panneaux d’informations sont mis en place pour expliquer aux passants ce nouveau paysage et les employés ont été formés pour apprendre ces nouvelles techniques et observer ce nouvel environnement.
Nos élèves ont vu s’apercevoir par des cas concrets que la ville s’investit dans différents plans d’action afin de s’adapter aux changements climatiques, produire des énergies renouvelables, maitriser la consommation d’énergie. La gestion différenciée, raisonnée et écologique des espaces verts de la ville a donné un nouveau paysage aux habitants. La ville et l’agglomération mettent tout en place pour obtenir d’ici 2 à 3 ans le label supérieur « Cit’ergie ». SC