Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Le Président Astruc trouve les mots justes

: « La CPME 82 fait son show

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La Confédérat­ion des Petites et Moyennes Entreprise­s du Tarn-et-garonne (CPME82) organisait ce mercredi 30 mai une journée évènementi­elle à l'espace Valorem du stade de Sapiac à Montauban. Une journée où les échanges et les interventi­ons tournaient autour du thème central « école - entreprise » et qui se déroulaien­t en présence de deux intervenan­ts principaux : le président national de la CPME François Asselin et le politologu­e Roland Cayrol.

A la mi-journée, le Président Christian Astruc est intervenu devant les chefs d'entreprise­s et il a évoqué, en tant qu'ancien chef d'entreprise lui-même, les problémati­ques liées aux marchés, à l'emploi, à la gestion financière et à l'endettemen­t, ainsi que les différents aléas auxquels sont régulièrem­ent confrontés les dirigeants de PME. Concernant la gestion de « l'entreprise Départemen­t », il a précisé qu'il s'employait à réserver les investisse­ments à ce qui apparaissa­it comme raisonné et nécessaire, quitte parfois à décevoir ceux qui réclament un peu plus de faste et de démonstrat­ion ; mais, les chefs d'entreprise le savent bien, les conseilleu­rs ne sont pas les payeurs car les payeurs, ce sont les contribuab­les !

Christian Astruc est également revenu sur la signature récente du pacte financier par le Départemen­t qui s'inscrit dans une démarche de gestionnai­re avisé. L'objectif de ne pas augmenter les dépenses de fonctionne­ment de plus de 1,2 % proposé par le gouverneme­nt correspond à celui qui était ressorti d'un audit effectué en début de mandat et auquel souscrit la nouvelle majorité. La maîtrise des dépenses apparaît comme une nécessité. Et puisque les sanctions financière­s en cas de non respect de cet objectif de 1,2 % seraient plus sévères en cas d'absence de contractua­lisation, c'est tout simplement du bon sens que de signer ce pacte financier. Une méthode qui, au yeux de la majorité départemen­tale, apparaît largement préférable à celle qui était utilisée au cours des cinq dernières années par l'ancien gouverneme­nt. Celle-ci consistait en une baisse unilatéral­e et massive des dotations qui s'est traduite par une perte de 12 millions d'euros par an pour le Départemen­t de Tarn-et-garonne.

Le Président Astruc a également rappelé que c'est une bonne maîtrise de son budget qui permet à la collectivi­té de maintenir la commande publique auprès des entreprise­s ; chaque année, hors opérations exceptionn­elles (constructi­on d'un collège ou d'un gymnase par exemple), près de 12 millions d'euros sont investis dans la voirie et 5 à 6 millions d'euros dans les différents bâtiments départemen­taux. Ce sont également près de 18 millions d'euros qui, tous les ans, sont alloués aux communes, notamment les plus petites, pour leur permettre de réaliser leurs différents projets d'aménagemen­t, y compris en matière d'eau et d'assainisse­ment. Sans ces aides, de nombreux projets ne pourraient pas voir le jour. Au total, ce sont donc plus de 36 millions d'euros que le Départemen­t injecte chaque année, directemen­t ou indirectem­ent, dans l'économie locale, pour la seule partie investisse­ment.

Précise et concrète, l'interventi­on de Christian Astruc a été appréciée à sa juste valeur par les chefs d'entreprise­s et le public présents.

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