Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Moins de nouveaux cas, mais la prudence reste de mise

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Le nombre de nouveaux cas hebdomadai­res de rougeole est en baisse depuis le pic épidémique atteint fin mars, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires, selon qui "la prudence reste toutefois de mise".

Au 27 mai, on recensait "2.364 cas déclarés depuis le 6 novembre 2017", date du début de la recrudesce­nce de la rougeole, selon le Bulletin épidémiolo­gique hebdomadai­re de l'agence sanitaire Santé publique France.

"Après une ascension rapide sur les premières semaines de 2018 et un pic épidémique observé au cours de la semaine (du 26 mars au 1er avril), on observe depuis cette date une diminution rapide du nombre de nouveaux cas hebdomadai­res", ajoute l'agence sanitaire.

Mais elle souligne que "la prudence reste toutefois de mise" car "de nouveaux foyers actifs restent encore possibles".

Depuis début novembre, le nombre de nouveaux cas (incidence) le plus élevé a été observé chez les enfants de moins d'un an, avec un taux de 23,8 pour 100.000. En outre, la rougeole a conduit à 513 hospitalis­ations (soit 22% du nombre de cas total).

Elle a également provoqué un décès, celui d'une femme de 32 ans, en février à Poitiers, qui n'avait jamais été vaccinée. Depuis 2008, cette maladie a entraîné 21 décès.

La baisse nationale du nombre de cas hebdomadai­res concerne aussi la région Nouvelle-aquitaine, région la plus touchée depuis cet hiver.

Pour autant, "aucun départemen­t n'atteint le taux requis de 95% de couverture vaccinale (...) permettant d'interrompr­e la circulatio­n du virus", rappelle l'agence sanitaire.

C'est pourquoi "la France n'est toujours pas à l'abri de nouvelles vagues épidémique­s d'ampleur importante au cours des années à venir, comme cela a été observé en métropole entre 2008 et 2012 ou dans plusieurs autres pays européens au cours de ces dernières années".

La rougeole peut entraîner de graves complicati­ons respiratoi­res et neurologiq­ues (encéphalit­es).

Ces derniers mois, le ministère de la Santé a multiplié les appels à vérifier sa vaccinatio­n pour toutes les personnes nées après 1980. Elles sont plus vulnérable­s à ce virus que celles nées avant cette date, qui ont souvent contracté la rougeole dans leur enfance.

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