Les vacanciers changent leurs habitudes

Oubliés le coup de fil et le chèque d’acompte en plein hiver. Désormais les vacances, validées tardivement, se préparent sur le net. Les professionnels doivent s’adapter.

Aujourd’hui, les vacanciers réservent le plus souvent au dernier moment. Il y a deux tendances actuellement. La première, c’est la réservation en ligne, qui représente les trois-quart du marché.

La seconde, c’est la croissance des réservations de dernière minute. Le vacancier patiente jusqu’au dernier moment pour s’assurer, par exemple, que la météo lui soit favorable.

Les hôteliers s’adaptent. Ils intègrent directement dans leurs systèmes informatiques les demandes provenant de sites comme Booking ou Expédia, les deux locomotives de la réservation en ligne. Mais par ce biais, ils doivent payer une commission.

Alors désormais, beaucoup se sont dotés de leur propre site internet et d’un moteur de réservation. Ils ont compris qu’il ne suffit plus de rester devant le pas-de-porte pour attirer les clients.

Les hôteliers, sur leurs sites, proposent donc des réductions. Et pour gagner en visibilité, ils reçoivent des formations en référencement web.

Airbnb représente un peu plus de 10% des nuitées réservées dans les Pyrénéesorientales. Les collectivités sont attentives au phénomène car sa vocation première n’est pas d’être une plateforme professionnelle.

Toutefois , des hôteliers sont encouragés à y mettre des chambres disponibles en basse saison sur le littoral par exemple. Airbnb fait maintenant entièrement partie des habitudes des touristes.

De son côté, l’hôtellerie doit aussi se réinventer. Ils misent sur la convivialité : le client souhaite avant tout vivre une expérience.

Grâce à ces plateformes, malgré la prise d’une commission, les professionnels bénéficient d’un meilleur référencement sur le web. Certains s’organisent en association pour inciter la réservation en direct car les vacanciers recherchent de l’humain.