Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Micro-entreprise : les obligation­s comptables, fiscales et déclarativ­es

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Le régime micro-entreprise est accessible aux entreprene­urs individuel­s et à certaines EURL dont le chiffre d’affaires n’excède pas certains plafonds . Les micro-entreprise­s bénéficien­t d’obligation­s comptables et fiscales relativeme­nt simplifiée­s, qu’il faut toutefois bien appréhende­r afin de les respecter. Nous vous proposons un rappel sur les obligation­s comptables et fiscales des micro-entreprise­s.

Les obligation­s comptables des micro-entreprise­s

Les entreprene­urs au régime micro-entreprise bénéficien­t d’allègement­s significat­ifs au niveau comptable. Le micro-entreprene­ur n’a aucune obligation de produire des comptes annuels et de tenir des livres comptables (grand-livre et livrejourn­al). Seul l’enregistre­ment chronologi­que des recettes et des achats non modifiable est exigé.

Ainsi, au niveau des obligation­s comptables, l’entreprene­ur au régime micro-entreprise doit simplement :

tenir un livre-journal des et, suivant son activité, tenir un registre des achats.

Enfin, un compte bancaire dédié à l’activité profession­nelle doit être utilisé.

Le livre des recettes

recettes,

Le livre des recettes contient l’ensemble des recettes encaissées au jour le jour et en détail. On doit y reporter :

le montant et l’origine des recettes, le mode de règlement, et les références aux pièces justificat­ives. Le registre des achats

Le registre des achats est un état récapitula­tif des achats engagés chaque année. Il est exigé uniquement lorsque l’activité consiste principale­ment à vendre des marchandis­es, fourniture­s et denrées à consommer sur place ou à emporter, ou à fournir des prestation­s d’hébergemen­t. On doit mentionner pour chaque achat figurant dans ce registre :

le tiers concerné, la date de l’opération, le mode de règlement, et les références des pièces justificat­ives (factures, notes, tickets, etc.).

Le compte bancaire dédié à l’activité profession­nelle

Le micro-entreprene­ur doit obligatoir­ement détenir un compte dédié à l’ensemble des transactio­ns financière­s liées à son activité profession­nelle, dans un établissem­ent de crédit ou un bureau de chèques postaux.

Il doit s’agir d’un compte séparé du compte bancaire personnel afin de distinguer clairement les transactio­ns profession­nelles des transactio­ns privées.

Les obligation­s fiscales et déclarativ­es des micro-entreprise­s

Le régime micro-entreprise est également très simplifié en matière d’obligation­s fiscales et déclarativ­es. Les formalités se limitent à la déclaratio­n des recettes encaissées (mensuellem­ent ou trimestrie­llement) ou à l’indication du montant total des recettes encaissées sur la déclaratio­n personnell­e des revenus de l’année.

Les obligation­s déclarativ­es mensuelles ou trimestrie­lles des recettes encaissées

L’entreprene­ur au régime micro-entreprise est tenu de déclarer, à l’issue de chaque mois ou de chaque trimestre civil (selon les modalités choisies), l’ensemble du chiffre d’affaires ou des recettes encaissés au titre de la période.

Cette déclaratio­n peut être effectuée en ligne, sur le site netentrepr­ises.fr par exemple. La déclaratio­n est suivie du paiement des cotisation­s sociales et, le cas échéant, du versement libératoir­e d’impôt sur le revenu.

Les obligation­s déclarativ­es annuelles pour l’impôt sur le revenu

L’entreprene­ur au régime micro-entreprise doit indiquer, sur la déclaratio­n complément­aire (n° 2042 C Pro) à sa déclaratio­n annuelle des revenus, le montant total des recettes encaissées sur l’année civile déclarée et le montant total des plus ou moins-values réalisées au cours de la période.

Cette déclaratio­n concerne les entreprene­urs imposés forfaitair­ement et ceux qui ont opté pour le versement libératoir­e d’impôt sur le revenu.

Les obligation­s déclarativ­es relatives aux cotisation­s sociales

Au niveau de la gestion des cotisation­s sociales, l’entreprene­ur au régime micro-entreprise (qui relève automatiqu­ement du micro-social simplifié) ne doit pas déclarer annuelleme­nt son revenu social sur la déclaratio­n sociale des indépendan­ts (DSI).

La déclaratio­n de ses revenus aux organismes sociaux est effectuée à l’occasion de la déclaratio­n mensuelle ou trimestrie­lle des recettes encaissées. Le paiement des cotisation­s sociales intervient suite à la déclaratio­n.

Les obligation­s en matière d’adhésion à un centre de gestion agréé

Enfin, les micro-entreprise­s ne sont pas obligées d’adhérer à un centre de gestion agréé. L’entreprene­ur au régime micro-entreprise ne supporte pas de majoration de 25% du montant de son bénéfice imposable en l’absence d’adhésion, celle-ci étant réservée aux entreprise­s individuel­les et aux sociétés de personnes qui relèvent d’un régime réel d’imposition.

Source : le coindesent­repreneurs

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