Musique internationale au Hall de Paris

Mathias Duplessy a présenté le spectacle donné le 16 juin à 18H30. Il a accompagné de nombreux artistes durant une quinzaine d’années et a composé pour le cinéma. Sur des chemins plus lointains, il a fait la rencontre de joueurs étrangers. “Il faut réussir à se retrouver pour jouer pour pallier aux répétitions à distance”

Le musicien chinois, Guo Gan, qui a joué pour Kungfu Panda a interprété “La course des chevaux”. La musique qu’il jouait nous apportait de la brume et des bulles de vapeurs de Soleil.

L’instrument suédois d’ Aliocha Regnaud date du Xivème siècle. 12 cordes résonnent par sympathie des 4 jouées. Le morceau, qui a des airs de tango des bois, nous transporta au bord d’une rivière gorgée de poissons. On sentait même des flocons de neige nous souffler le visage. Mais un prédateur rôdait...

Enkhjarkal est issu de la tradition musicale de la Mongolie. Son instrument est orné d’une tête de cheval en bois. On sentait, lorsqu’il jouait, le souffle des herbes dans nos oreilles. Son chant ressemblait à celui des Amérindiens et y arrive aussi bien en grave qu’en aigu. “Mes yeux entendaient les galops”.

Pour la dernière partie du concert, Mathias a rejoint ses acolytes déjà échauffés. Cette rencontre musicale a des airs de valse irlandaise...

Un groupe qui aura fait voyager le public. Leurs horizons se regroupent plutôt bien dans ce folklore traditionnel.

“The road to east” nous a menés sur un chemin de pierres. Le dernier titre, le tableau “le col du héron” [Zhien whu en phonétique chinoise] a été mis en musique. Le sifflement des battements d’ailes est bien perceptible dans le son.

“Il faut puiser en profondeur, jouer au plus profond de ce que l’on est. Le monde est trop superficiel. “Le choses dans le vent ot un destin de feuilles mortes”. “Les membres de ce quatuor, ont pour autres passions, le dessin, la gravure, le football, la vodka et la photo.

Quatre joueurs bien en accord.