Neuf routes concentrent 51% des tués

Pour le département, sur une période couvrant les années 2006 à 2015, il apparaît que 9 routes, représentant seulement 16 % de la longueur totale des routes sans séparateur médian, concentrent 51 % des 181 tués.

Le détail place la D928 en pôle position des routes les plus meurtrières du Tarn-et-garonne, c’est la route qui relie Montauban à Beaumont-de-lomagne et continue jusqu’au Gers. 12 personnes y ont perdu la vie au cours de la décennie étudiée.

A la deuxième place se trouve la fameuse route de Bordeaux (D927) entre Montauban et Moissac via Lafrançaise. Elle a vu disparaître 9 chauffeurs.

Avec 9 morts dans sa partie sans séparation, la D820 (ancienne Nationale 20) arrive en troisième position.

C’est une autre ancienne nationale, la terrible N113 (aujourd’hui RD 813) qui est quatrième alors qu’on l’aurait pensé en tête de ce triste classement. Mais sa renommé n’est pas surfaite puisqu’ils sont tout de même huit a avoir perdu la vie sur son long bandeau.

S’en suit la D26, première «véritable départementale» puisqu’elle relie Verdun-sur-garonne à Malause via Castelmayran, Castelferrus, Cordes-tolosannes, Bourret et Mas-grenier. Elle a coutait la vie à 7 personnes tout comme l’ancienne Nationale 99 (aujourd’hui

D999). Celle que l’on appelle la Route d’albi et qui traverse Saintnauphary est reconnue pour sa dangerosité.

Nous terminerons cette sinistre liste par la D2, celle qui va de Montaigu-de-quercy jusqu’à Lafrançaise. 5 personnes y ont perdu la vie, une tous les deux ans.

Il faut descendre plus bas pour trouver la D926 (Caussade/caylus), la D953 (Valence d’agen/lauzerte) ou encore la D78 (Loubéjac/lafrançaise) avec 4 morts. La

D958 (Montauban/la Ville-dieu) comptabilise 5 morts.

La «touristique» et sa longue ligne droite qui part de Montauban en suivant le tracé de l’ancienne voie ferrée jusqu’à Lexos a fait deux victimes. Cela peu paraître peu tant la

D115, qui longe l’aveyron, multiplie les risques.

Si l’on considère seulement le type de routes, les routes départementales comptent 134 morts, les chemin communaux 28 quand aux autoroutes elles ont fait 7 victimes dont 5 sur l’a20. Néanmoins, la plupart des départementales meurtrières sont d’anciennes nationales.

Comparé aux autres départements, le Tarn-et-garonne comporte de nombreuses routes meurtrières sans qu’aucune ne se détachent réellement. A noter que la seconde circonscription est plus touchée que la première.