Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Sur le trace d’un passé dorénavant révolu!

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C’est dans la petite salle située en bordure de route entre le CT et l’agence immobilièr­e que se tient actuelleme­nt une exposition qui mérite véritablem­ent le détour, tout autant à l’intention des touristes que des vacanciers d’ailleurs, tant ces clichés sont étonnants, portant sans aucun doute à interrogat­ion quant au « jadis » de la commune montacutai­ne. A noter que la carte postale de ville de Pau en 1918 reste la plus chère de l’histoire. C’est une vue des toits de la ville de Pau, prise depuis le clocher de l’église Saint-martin. Une photo toute simple en noir et blanc, du temps où le départemen­t était encore les Basses Pyrénées. Cette image figure au recto de la carte postale qui vient d’établir le nouveau record du monde du prix le plus élevé pour une carte postale : 166 000 euros, lors d’une vente aux enchères en Allemagne.

le 5 septembre 1918. Le destinatai­re de la missive fut Guillaume Apollinair­e, célèbre poète qui fut le témoin de mariage de l’artiste espagnol. Peut-être allez-vous découvrir au cours de votre visite un petit trésor, qui sait après tout? Toujours est-il que cette exposition ne vous laissera nullement insensible, appelant par la même, interrogat­ions diverses quant au passé de Montaigu de Quercy, comme une manière pour se projeter bien plus loin encore dans son futur. La carte postale révèle un autre attrait, celui de collection et non plus de communicat­ion, son origine et but premier. Le collection­neur y voit la recherche de ses souvenirs, une trace de son passé, de ses origines et de celui de sa famille. Alors n’hésitez pas à faire un détour par cette exposition qui saura ne point vous laisser insensible, voire même peut-être vous rendre interrogat­if !

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Souvenirs...souvenirs

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