Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Bonte (é) divin(e)
Salon du livre • Le mot du maire
Je viens de dévorer le livre de Pierre BONTE, livre de souvenirs…
Livre de souvenirs, de mémoires ou de réflexions, ce qu’on voudra, mais petit ouvrage savoureux …*
Pierre BONTE, c’était une des figures de la radio-télévision dans les années 70- 80 (Europe 1, «Bonjour Monsieur Le Maire» et TF1, «Le Petit Rapporteur») ; autant dire que je vous parle ici d’un temps «que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître » !
Il était pourtant, en ce temps-là, une réelle célébrité nationale, notre Pierre BONTE. J’ai bien dit « une célébrité », pas une vedette à la manière de ses congénères, Yves MOUROUSI ou PPDA, par exemple. Ce grand bonhomme chauve, au physique sympa mais un peu trop discret, ne déclenchait pas les hurlements d’adolescentes comme Claude FRANCOIS ou même Michel DRUCKER. Pourtant, il était bien au journalisme ce QU’AZNAVOUR est à la chanson : un imaginatif, un érudit, un intarissable…
Un bon, « OK » !
« OK », comme disent les vraies Vedettes, à court de vocabulaire.
Mais, qu’est-ce que Pierre BONTE vient faire dans un billet du maire destiné à introduire le Salon du Livre de Monclar ? Eh bien, il y a toute sa place ; en tout cas il mérite qu’on fasse référence à son exemple, à défaut de pouvoir espérer la présence physique de l’intéressé.
D’abord, parce qu’il est un véritable écrivain, Pierre BONTE, un écrivain qui sait écrire, « Quoi »…
« Quoi », comme diraient encore les vraies vedettes, au bout de leur argumentation.
Ensuite, parce que je n’ai trouvé parmi nos contemporains personne de sa pointure qui ait su mieux que lui comprendre et chanter le monde rural (la France profonde) et qui l’ait célébré avec autant de justesse… Quel dommage que nos modernes réformateurs politiques ne l’aient pas consulté avant de pondre l’ineffable Loi NOTRE, qui a déconstruit l’organisation des territoires ruraux!
Enfin, (pour l’anecdote), parce qu’il a su raconter avec humour l’embarras d’un écrivain néophyte, invité et plongé pour la première fois dans un salon du livre, fût-ce un « petit salon rural » de type de celui de Monclar. Je souhaite donc à tous les écrivains, apprentis ou déjà chevronnés, qui se risquent autour des tables du salon de Monclar, un succès et un talent pareils à ceux de Pierre BONTE.
Certes, « notre » BONTE est un « ch’ti pur jus de betterave », pas un méridional piqué à l’ail de Lomagne… Mais il ne serait pas désorienté le moins du monde dans les cercles occitans de Robert LINAS*. D’ailleurs, un « lecteur - admirateur » avait lâché ce compliment unique, en le voyant signer une dédicace de sa « Belle France » pendant un « autre » salon du livre, Brive, peut-être, en tous cas « un salon moins important que celui de Monclar » (humour, au cas où…)
« Chez cet homme-là, a dit le lecteur rural, il n’y a que les mains qui ne soient pas celles d’un paysan ! » Voilà !
VOILA, pour conclure à la façon des « vedettes » quand elles n’ont plus rien à dire après avoir osé un commentaire tout creux sur un sujet dont elles ne connaissaient à peu près rien…
Les « anti - Pierre BONTE » si l’on résume de façon lapidaire, ceux qui n’auraient évidemment pas leur place au Salon du Livre de Monclar.