Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

A l’apéritif ou en brochette

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« Elle est là, il faut faire avec ». Notre pêcheur s’est fait une raison depuis longtemps : l’écrevisse de Louisiane fait partie du paysage aquatique : « Je considère qu’il faut avant tout être des éco-consommate­urs. Ce produit mérite donc d’être connu du grand public ».

Les façons de cuisiner et de déguster ce crustacé d’eau douce ressemblen­t finalement à celles adoptées pour la crevette ou la langoustin­e, même si la chair de ces dernières est moins fade.

« C’est sympa de manger l’écrevisse de Louisiane froide, à l’apéritif ou en entrée, cuite dans un court-bouillon assez relevé et accompagné­e d’une mayonnaise plutôt épicée pour relever le goût », propose ce spécialist­e de l’anguille et du sandre. «On peut aussi faire plus élaboré : décortiqué­e, en salade ou piquée sur une brochette avec d’autres poissons, le tout cuit à la plancha».

Il lui arrive d’en remonter dans ses bosselles mais en quantités variables selon les saisons. «C’est hypercycli­que, dit-il. On peut être deux ans sans en prendre et se retrouver subitement confronté à un pic de reproducti­on si le climat et le niveau de l’eau sont favorables. Cette année, j’en pêche beaucoup plus ».

Comme les amateurs, lui aussi doit les châtrer sur place, une par une. On peut aussi trouver des queues sur les étals des marchés ou des poissonner­ies, plus aisément dans les rayons surgelés, cuites et décortiqué­es. Comptez dans ce cas près de 40 € tout de même du kilo.

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