Femmes bannies du Burkina Faso

Participez à la journée africaine à Gimat

Comme dans beaucoup de pays africains, au Burkina Faso, les femmes sont victimes de pratiques socioculturelles portant atteinte aux libertés des droits de la femme avec entre autres :

le levirat; dépossession des biens de la veuve et des orphelins par la famille du défunt, le mariage forcé, l’excision, l’exclusion sociale portant sur l’accusation de sorcellerie d’une femme, l’adultère, le bannissement de la jeune fille refusant le mariage forcé ou enceinte avant le mariage, ou des personnes handicapées ou malades...

Les cas de sorcellerie sont fréquents dans les régions du plateau central Mossi. Les victimes, jamais des hommes, sont des femmes généralement âgées, n’ayant pas eu d’enfant, sans défense ou sans courage ni force pour se plaindre.

Pour aider ces femmes bannies de la société, un centre a été construit dans le diocèse de KAYA au Burkina Faso, grâce à des volontaires de Montauban, de Moissac et à Jean Paul ARAGON, ancien curé de Montech.

Depuis son ouverture officielle en janvier 2011, ce centre a hébergé une vingtaine de femmes chassées de leur famille, avec les moyens de bord. Mais aujourd’hui les demandes d’hébergement sont nombreuses et le centre ne dispose pas des équipements nécessaires.

L’association ESPACE ET VIE à PISSILA, Département Dudit, province du Sanmatenga, oeuvre sans répit mais les priorités actuelles sont nombreuses. Il faut équiper les dortoirs des femmes (Nattes, marmites, seaux .... ), installer des clôtures pour le centre, des panneaux solaires et surtout un forage pour l’eau qui est à 5km de là. Vous pouvez vous aussi aider ces femmes en détresse en faisant un don à l’association, soit auprès du père Nabaloum, curé de Montech, soit en participant à la journée africaine de Gimat le dimanche 16 septembre 2018.

Tous les bénéfices seront reversés à l’association et une urne sera à disposition pour recevoir vos dons.

D’avance nous vous remercions pour votre participation.

Femme du Burkina