Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Octobre : un mois anxiogène pour la Bourse
Le jeudi 24 octobre 1929, (black Thursday) Wall Street s’effondre, entrainant le monde dans une crise financière dévastatrice. Le lundi 19 octobre 1987, la Bourse de New York perd 22% en une seule séance, à la suite de la vive et forte remontée des taux d’intérêt ; la crise sera rapidement circonscrite, la Fédéral Reserve ayant ouvert les vannes monétaires, mais conduisant au crash d’internet, qui celui-ci, n’aura pas lieu en octobre. La troisième crise boursière d’octobre sera comparable à celle de 1929 et éclate le 6 octobre 2008 ; ce sera la crise des sub-primes encore dans toutes les mémoires 10 ans après. Il est donc compréhensible que cette répétition de crises boursières, au cours du mois d’octobre, rende nerveux les opérateurs ou tout du moins les incite à la prudence, lorsqu’arrive ce mois. Il n’y a bien sûr aucun motif rationnel pour expliquer ce phénomène d’octobre, mais, étonnamment les financiers sont assez superstitieux et attachés à des sigles cabalistiques ; ainsi redoutent-t-ils également le mois de mars, se rappelant «les ides de Mars», croyance négative dans l’empire romain. A Wall Street, il existe un signe de reconnaissance entre les acheteurs et les vendeurs représenté par les Bulls (Taureaux) et les Bears (vendeurs). Cet ésotérisme financier se retrouve encore à New York comme à Paris pour désigner la journée de liquidation des opérations à terme, appelée « la journée des 4 sorcières » En ce début d’octobre, Wall Street le chef de file de tous les marchés financiers est au zénith enchaînant records sur records. Cela peut justement favoriser cette crainte irrationnelle des investisseurs pour le mois d’octobre, trouvant que la situation est trop belle pour durer. En ce début du mois fatidique, beaucoup de superstitieux vont sans doute «toucher du bois»!