Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

France : un championna­t du monde de cheval... sans chevaux

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Le principe est simple: un manche à balai, une tête de cheval et vous voilà cavalier d'un "cheval à deux pattes". Mais la concurrenc­e est rude et les participan­ts étaient samedi pour gagnombreu­x ner le titre de "champion du monde" dans cette discipline loufoque tout juste née en Vendée.

"Dans l'humour on fait passer plein de messages", s'enthousias­me Philippe Maindron, le fondateur de ce premier "championna­t du monde de cheval à 2 pattes", a attiré plusieurs cenqui taines de personnes dans un parc équestre des Herbiers en Vendée.

Si les participan­ts de 50 équipes avaient bien droit à les box pour se préutilise­r parer et entraient en piste pour de véritables épreuves de saut d'obstacles, aucun cheval n'était présent sur place. départager les compour pétiteurs venus de toute la mais aussi de Belfrance, gique, du Royaume-uni ou de Nouvelle-zélande, épreuves de dresplusie­urs sage, de saut ou encore de hennisseme­nt. Une attention était aussi portée par le jury sur les chevaux en euxspécial­e mêmes. Dans ce domaine, les ont rivalisé d'oparticipa­nts riginalité avec des chevaux à tête fleurie ou crinière colorée et étoile de shérif.

d'une telle compétil'idée tion est venue à M. Maindron devant son poste de télévision y a un an en voyant un reil portage sur le "Hobby horse", un sport tout à fait sérieux et pratiqué en Finpopulai­re lande avec des cavaliers des obstacles à calisautan­t fourchon sur un manche à balai coiffé d'une tête de cheval.

"Ça me plaît trop, je veux être le premier à le faire en France", se dit alors Philippe Maindron, qui décide d'y une touche de dériajoute­r sion.

A 57 ans, ce Vendéen père de quatre enfants et grandpère n'en est pas à sa première initiative farfelue.

Après avoir dirigé pendant 14 ans une entreprise de maçonnerie d'une centaine de salariés, il a en effet créé en 2016 "Maindron production" spécialisé­e dans l'organisati­on d'événements décalés. Il puise son expérience dans le Festival de Poupet, auquel il oeuvre depuis des décennies et qui a récemment attiré des dizaines de milliers de personnes en choisissan­t des vedettes en tête d'affiche comme Chantal Goya, Patrick Sébastien ou encore Dorothée.

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