Les vendanges à l’ancienne

Chez Thierry Comberril les vendanges se font à la main, comme la tradition ancienne, et que le matin car avec le réchauffement climatique les raisins sont à trop haute température pour être ramassé, le temps de remplir la benne, le raisin du dessous est tout écrasé, a fait du jus et ça ne vaut plus rien ensuite pour le fouler.

M. Comberril nous précise: “Le ramassage à la main, c’est mieux fait à nos yeux, qu’avec une machine, on choisit nos raisins murs, nous avons différentes variétés ( 10). Notre manière de faire est moins maltraitante pour la vigne car on lui laisse moins de sucre dessus.” Cela fait 30 ans qu’il fait cela, il a repris l’exploitation de son oncle, chose que fera également Lucas son neveu, qui travaille avec lui. Thierry Combérril fabrique ses propres vins et les vend à la propriété, à des petits cavistes ou restaurateurs, que des petits achats. Ses vins sont d’appellation Brulhois. Il a à la disposition des clients deux vins blancs : doux et sec, une sorte de rosé, et 4 sortes de vins rouges. Pour ces vendanges : famille, amis, copains, voisins se joignent à M. Comberril, avec grand plaisir pour la traditionnelle vendange à la main. Dans les rangs de la vigne, taquineries, rires, fou rires tout en ramassant le raisin, portant les sauts lourds, vidant ces sauts dans la benne dans le rang d’ à côté. Beaucoup d’efforts, on n’a pas l’impression que ces efforts pèsent sur ces bénévoles qui ont toute la matinée le sourire. Après ces efforts tout le monde est récompensé par un apéritif et le traditionnel repas de vendange. Merci à tous pour votre amour des vendanges à l’ancienne, et bravo pour tenir la cadence.

Lucas le neveu de M. Comberril, qui prendra la succession de son oncle, est en train de s’occuper de la benne qui déverse le raisin qui va être foulé.

On est heureux de se retrouver dans les vignes pour cette fête traditionnelle de la vendange.

La maman de M. Comberril, 88 ans, toujours prête à aider la famille, a passé la matinée en cuisine, avec la compagne de son fils

Thierry Comberril, l’exploitant de 10 ha de vignes explique : “quand on ramasse à la main, on ne retrouve pas de feuilles, tandis qu’avec une machine oui.”

M. Robert, président de la pétanque de Saint Loup, ravi, est venu en voisin donner un coup de main.

Voilà un panier bien garni !