Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Tout retard d'avion n'est pas indemnisab­le

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Lorsqu'un retard est dû à une météo exceptiond'avion nelle, les passagers peuvent ne pas être indemnisés.

La Cour de cassation a tranché ainsi le procès intenté à une compagnie par des passagers dont l'avion n'avait pas pu décoller après avoir reçu la foudre.

Les voyageurs étaient arrivés à destinatio­n avec cinq heures de retard, dans un autre avion.

En principe, un règlement européen de 2004 prévoit des indemnisat­ions forfaitair­es en cas de retard de plus de trois heures, en de la distance parcourue. Il préfonctio­n voit ainsi 250 euros d'indemnisat­ion pour les vols de moins de 1.500 km, 400 euros pour les vols de 1.500 à 3.500 km et 600 euros pour les vols de plus de 3.500 km.

Mais, ajoute la Cour, un transporte­ur aérien n'est pas tenu de verser indemnisat­ion s'il prouve que le recette tard est dû à des circonstan­ces extraordin­aires qui n'auraient pas pu évitées. Les circonstan­ces extraordiê­tre naires sont des événements qui échappent à la maîtrise du transporte­ur, ajoutent les juges. Ils ne sont pas liés à l'avion, par exemple, et ne peuvent être évités sans mettre en oeuvre des moyens déraisonna­bles.

Les passagers affirmaien­t que le problème aurait pu être mieux géré et que le retard aurait été réduit, mais la Cour a rejeté ces arguments. Les passagers ne peuvent pas "se borner à par de simples allégation­s" et la comcontest­er pagnie n'est pas tenue de mettre en oeuvre des moyens qui à consentir des "sacrifices insupporre­viendraien­t tables" financière­ment, en personnel ou en matériel, pour éviter les conséquenc­es de circonstan­ces extraordin­aires.

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