Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Retour sur la visite de l'ambassadeur d'azerbaïdjan en Occitanie
Peu d’entre nous savent que des combattants Azaris sont venus mourir à Vaïssac pour sauver la France du totalitarisme Hitlérien. Ils ont été 600 000 à intégrer la résistance française sur tout le territoire et certains ont participé à la libération de Paris. C’est tout particulièrement le cas d’ahmadiyya JABRAYILOV « Akmed Michel» de son nom de guerre, il a rejoint le général de Gaulle pour vivre ce grand moment de notre histoire après avoir traversé la France à pied.
Lui et ses compatriotes sont inhumés à Rodez. C’est pour cela que l’ambassadeur a commencé son périple de deux jours en Occitanie par la cité Ruthénoise. Le matin même de sa venue à Montauban Christian TEYSSEDRE, maire de Rodez recevait la délégation autant pour ce devoir de mémoire que pour des possibilités de développement des relations économiques et culturelles.
C’est à Toulouse, que la délégation diplomatique achèvera ce premier contact, à la faveur d’une conférence-débat ce vendredi soir au Novotel de Toulouse, une soixantaine de convives choisis, représentants de grandes entreprises nationales (Thalès, Airbus, Cegelec Suez, etc.), pourront échanger sur ces fortes potentialités de coopération entre un pays au très fort potentiel et l’occitanie.
La Ville de Montauban, pour sa part, ne manquera pas de favoriser un partenariat privilégié tout à fait bénéfique au développement des entreprises locales innovantes comme en matière agroalimentaire par exemple.
Mais un autre contenu sous tendra ces relations, la double volonté de passer outre les postures convenues et de jeter des ponts entre les cultures et les religions.
Il est utile de rappeler que c’est en avril 1944 que le droit de vote nous a été accordé, la république d’azerbaïdjan l’a conféré à ses ressortissantes en 1918.
C’est une république qui affiche par son drapeau la modernité et l’islam.
Ici, grâce au comité «Montauban-espérance», la volonté est affirmée de voir prospérer un oecuménisme actif au service d’un renforcement de la compréhension et du respect de tous.
Le dialogue entre les communautés est un vecteur de paix sociale qu’il faut consolider.
La diplomatie et ses pérégrinations nous confortent parfois dans les chemins à emprunter.