Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Un artiste complet au micro de VFM

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Auteur, compositeu­r, acteur... Claude Cédric est un homme simple malgré la carrière qu’il a derrière lui et celle qu’il a devant lui : «Je fais tout ce que je peux».

Dans les années 70/80 il interpréta­it des chansons écrites par d’autres personnes, comme Georges Baux, auteur et compositeu­r de Bernard Lavillier, des paroles aussi de Francis Borelli, Richard Seff, Pierre Savelli connu sous le non de Peter (Peter et sloane).

Son vrai nom est Jeanclaude Picot, mais lorsqu’il a signé avec sa première maison de disque il y avait un artiste qui avait déjà signé sous ce nom, on lui a fait comprendre qu’il n’était pas possible de prendre ce nom: «A l’époque les doubles prénoms étaient à la mode dans les noms d’ artistes, alors j’ai pensé à Cédric et on a juste garder Claude pour le prénom.»

A 14 ans Il tente un casting pour jouer dans «La bourse ou la vie», où l’on retrouve Fernandel. Ayant été retenu il est allé en parler à tous ses copains, il a fini par être la star de l’école : «On avait pas de réseau sociaux, y avait que la langue (rires)»

Puis il a fait du théâtre, au capitole de Toulouse : «Pour payer mes études, pendant l’école de commerce». Il était figurant tous les soirs et jouait dans «Faust» et d’autres grands classiques. Il en a fait pendant 4 ans, il a arrêter pour commencer son métier dans la musique, car c’est ce qu’il voulait faire. Mais il a également ramasser des pommes pour se payer sa première guitare.

«C’est un métier à plein temps, mais à l’époque je ne voyais pas qu’il fallait autant travailler pour y arriver. Le show-biz ne me parlait pas, je faisais ce qui me plaisait, ce que j’avais dans les tripes. Avant on chantait parce que on en avait envie, aujourd’hui on veut être célèbre, là est toute la nuance.»

Il cite Jean-jacques Goldman : «Nous on a commencé dans la rue pour atteindre le Zénith (la salle de spectacle), les jeunes d’aujourd’hui ne cherchent qu’à être célèbre, il commence à la télévision, puis on les retrouve à la rue.»

Les débuts de Claude se sont fait en Belgique, mais pour son premier disque il est allé à Paris pour trouver une maison de disque: «Je me suis dit que j’allais suivre l’alphabet, puis je me rend donc dans une rue et là je vois une maison de disque qui ne commençait pas par le A : «tant pis je vais d’abord là», et ça a fonctionné. Çà a tellement bien marché en Belgique qu’on m’appelait le Toulousain belge (rires)»

En 1976, il participe au concours «La rose d’or» à Antibes avec le titre «Hey on part» de Peter et Francis Borelli. Il nous raconte une anecdote quelque peu triste: «La veille de la diffusion du concours, sur TF1, on apprend la mauvaise nouvelle: André Malraux est décédé... donc il y a eu des hommages à la place du concours, mais moi j’en avait parlé à tout le monde, j’étais malheureux de ce qui arrivait à cet homme, mais je n’était pas content que l’émission soit reporté»

Claude Cédric a été n°1 en Hollande, Belgique, en France non, ça lui était égal, par contre il a fait des tournées au Canada, Sénégal, il dit d’ailleurs avec beaucoup d’humour : «Pour aller au Sénégal, j’étais dans un avion tellement vieux, qu’il fallait aller aux toilettes dehors (rires)»

Il a participé à des émissions télévisées chez : Jacques Martin, Danielle Gilbert où les chansons était faites en direct : «C’était compliqué parce que c’était le matin, et à ce moment là la voix n’est pas très chaude...», puis il a également été dans Matin Bonheur.

Sa dernière tournée, il a faite avec Catherine Lara, puis ensuite on lui a proposé de travailler dans le cinéma, il s’est laissé tenter.

Claude Cédric a fait des conférence­s de presse avec Nino Ferrer, qui lui manque beaucoup d’ailleurs, ces conférence­s parlaient des rapts de chiens qui partaient pour être disséqués : «On a été menacé car on allait dans des chenils clandestin­s où les chiens étaient maltraités, donc on nous reprochait de rentrer sur des terrains privés. On faisait des choses en dehors de la loi, mais s’il fallait recommence­r demain je le ferais.»

Pour revenir au cinéma, son ami Tiki Olgado lui a conseillé de continué dans cette voix. Il a joué avec Richard Bohringer.

Certaines bouches ont dit qu’il avait mauvais caractère: «Oui c’est vrai ! mais comme je n’aimais pas le show-biz, quand j’avais du temps j’allais à la ferme, retrouver les animaux. Avec le recul je me rends compte que j’étais «con», j’avais mes passions, je voulais chanter, je ne faisais pas de concession, aujourd’hui j’en fais pour Juline la jeune chanteuse avec qui je travaille. Elle est ma priorité, moi j’ai fait mon temps dans la chanson, il se passera quelque chose pour Juline parce qu’elle en a dans les tripes !»

Parlons un peu de Juline : «Je l’ai découvert elle avait 15 ans à un radio crochet. Louis Bertignac lui a écrit une chanson, David Hallyday aussi pour le moment on a toujours refusé, les textes ne collaient pas avec elle. Je sais que David Hallyday écoute tout ce qu’elle fait.» Juline profite de l’expérience de Claude mais on voit qu’elle a d’autres portes entrouvert­es. On lui souhaite de réussir!

En conclusion de l’émission Philippe Vila laisse le mot de la fin à Claude : «Ça fait du bien de revenir, c’est passionnan­t, mais je suis bavard». Philippe lui répond : «Non tu n’est pas bavard, tu as beaucoup de chose à dire.»

Vous pouvez les retrouver sur le site youtube, ainsi que sur Facebook pour Claude Cédric.

Claude, merci pour votre simplicité et d’avoir partagé une chanson avec le Petit Journal, nous sommes très touchés.

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Claude Cédric, artiste complet, interviewé par Philippe Vila
 ??  ?? Bernard, animateur de l’émission musette, ému car il est fan de Claude Cédric, il avait même emmener un vinyle que lui avait signé Claude lors d’un concert, pour lui prouvé Qu’il aime sa carrière
Bernard, animateur de l’émission musette, ému car il est fan de Claude Cédric, il avait même emmener un vinyle que lui avait signé Claude lors d’un concert, pour lui prouvé Qu’il aime sa carrière

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